Aux États-Unis, lors de chaque élection présidentielle, le traitement différé des votes par correspondance fausse souvent les résultats provisoires annoncés juste après la fermeture des bureaux de vote. Ce phénomène, bien que peu médiatisé, pourrait être déterminant dans l’issue de la prochaine élection américaine.
L’effet de ce décalage est tel que l’élection peut finalement se solder par un résultat opposé à celui des premières tendances. En 2020, ce phénomène de «mirage rouge» a été observé lorsque Donald Trump, candidat républicain, menait légèrement dans les résultats provisoires avant de finalement perdre face à Joe Biden, une fois tous les votes par correspondance comptabilisés.
En réponse à cela, des réformes ont été mises en place pour améliorer le traitement des votes par correspondance. Par exemple, en Géorgie, une loi électorale récente encourage le vote anticipé en personne, avec l’objectif que 75% des votes soient comptés rapidement, comme l’a mentionné Brad Raffensperger, secrétaire d’État de Géorgie.
Des mesures similaires ont été adoptées en Caroline du Nord, où l’acceptation des bulletins par correspondance arrivant après le jour de l’élection a été limitée. Le Michigan, quant à lui, a permis un traitement anticipé des votes par correspondance, ce qui devrait contribuer à accélérer l’annonce des résultats.