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Espagne : Antonio Costa accuse Israël de compromettre la paix au Moyen-Orient

Le président du Conseil européen, Antonio Costa, a exprimé de vives critiques envers le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu. Lors d’une interview accordée à la chaîne espagnole Cadena SER, Costa a fermement condamné le plan élaboré par Israël en vue de l’occupation militaire de Gaza. Il a qualifié ce plan de violation grave du droit international.

« Netanyahu s’emploie à détruire la possibilité d’existence de deux États », a affirmé Costa. Cette déclaration souligne l’opposition du président du Conseil européen face aux récentes décisions israéliennes. En effet, lundi, le cabinet de sécurité israélien a donné son aval pour une extension de l’offensive militaire en cours à Gaza, incluant l’occupation de territoires dans l’enclave.

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Antonio Costa a également précisé la position que doit, selon lui, adopter l’Europe dans cette situation. « L’Europe doit être claire : elle doit condamner la violation du droit international par Israël et soutenir la solution à deux États », a-t-il insisté.

En déplacement officiel en Espagne, Costa, par ailleurs ancien premier ministre portugais, a aussi abordé d’autres questions de sécurité mondiale. Il a appelé l’Union européenne à augmenter ses dépenses en matière de défense, affirmant que « l’UE est un projet de paix, mais la paix sans défense est une illusion ».

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Il a mis l’accent sur la coopération avec les pays du sud de la Méditerranée et a souligné que la défense devait également intégrer l’aide au développement et l’innovation technologique à double usage.

Sur le plan économique, Costa a critiqué le protectionnisme en place et décrit les taxes douanières comme une « tragédie », avertissant des conséquences négatives potentielles d’une guerre commerciale avec les États-Unis. « C’est mauvais pour nous, mais c’est encore pire pour l’économie américaine », a-t-il précisé.

Pour ce qui est de la situation en Ukraine, Costa a appelé à une « paix juste et durable », en soulignant que les simples cessez-le-feu ne suffiraient pas. « Seule l’Ukraine peut définir les termes de la paix », a-t-il souligné, tout en indiquant : « Nous ne devons pas récompenser l’agresseur ».

Enfin, Costa a reconnu les défis posés par la montée du populisme d’extrême-droite en Europe. Il a attribué cette tendance à un mécontentement croissant envers le système existant plutôt qu’à un véritable soutien à l’extrême droite. « Il s’agit davantage d’une réaction contre le système », a-t-il expliqué.

Pour plus de détails, nous avons consulté la version originale de cet article sur le site de nos confrères de l’agence Anadolu.

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