Nous avions décidé ce jour là de dire non à l’illégalité, de manifester notre désaccord face à une volonté d’inscrire les activités de l’assemblée sur une feuille de route qui ignore la loi et les principes républicains pour s’orienter vers une volonté politicienne et antidémocratique.
C’est cette proposition de loi scélérate et liberticide de cette législature que nous avons combattu farouchement qui révèle ses conséquences fâcheuses pour notre pays parce que n’ayant eu comme soubassement que la Défense d’intérêts bassement politiciens.
La décision d’interdire à tout député de pouvoir intégrer le groupe de son choix dès qu’il quitte son groupe d’origine nous a poussé à nous retrouver tous dans le groupe des libéraux et démocrates et d’être exposés au conflit interne d’un parti politique. La loi dans sa disposition initiale aurait permis à l’opposition de mettre en place un grand groupe sans aucune difficulté. Mais voilà que nous avons décidé de nous adapter à la nouvelle loi, qu’ils veuillent nous imposer par la force ce qu’ils n’ont pu imposer par le droit. Le régime actuel révèle ainsi toute sa détermination à fouler aux pieds les principes démocratiques et à refuser à l’opposition son droit de s’opposer.
La forfaiture s’est répétée et a pris plusieurs tournures
1- Le 11 octobre 2013 à l’ouverture de la session budgétaire, Rewmi et BBY avaient tous la signature de la député de Rewmi Mariama Diallo. Celle-ci avait signé pour être membre du groupe parlementaire que Rewmi devait mettre en place mais BBY était parvenu à lui faire signer pour demeurer dans son groupe. Pour départager Rewmi et BBY, l’assemblée nationale a décidé d’interroger notre collègue en pleine plénière pour qu’elle dise laquelle des signature est la bonne. Elle avait répondu qu’elle allait rester dans BBY. Ce qui a eu comme conséquence l’inexistence du groupe parlementaire de Rewmi puisque n’ayant pas atteint le nombre de 10 membres requis par l’article 20 du règlement intérieur de l’assemblée nationale.
Rewmi s’est conformé à cette décision, sans rechigner.
Si cette procédure avait été utilisée le nombre requis par l’article 20 n’aurait pas été atteint par le groupe validé et c’est donc sciemment et en connaissance de cause que la jurisprudence Mariama Diallo a été ignorée.2/ Comment comprendre que le bureau de l’assemblée nationale soit élu sans que les groupes ne soient connus et installés alors que par rapport aux scrutins des postes du bureau l’article 14 du règlement intérieur dispose qu’ils « ont lieu à la représentation proportionnelle selon la méthode du quotient Electoral, calculé sur la base du nombre des députés inscrits dans chaque GROUPE, avec répartition des restes selon le système de la plus forte moyenne » ?
3/ Comment comprendre que les listes des candidats pour être membre des commissions ne soient pas ratifiées en plénière et publiées par le président comme prévus à l’article 35 al2 et qu’on veuille élire les bureaux directement sans connaître les membres des commissions?
4/ Comment comprendre qu’on veuille convoquer le gouvernement dans des commissions dont les listes n’ont pas été ratifiées et que l’élection du bureau n’a pas respecté les disposition du règlement intérieur ?
Et pour toutes ces forfaitures, ils veulent que l’opposition s’aligne sur la volonté du pouvoir de violer impunément la loi et d’imposer la force au parlement, lieu de représentation du peuple.
Nous disons NON !
Thierno Bocoum
Député à l’assemblée nationale sénégalaise
Macky Niasse mbourou foot KO farine waye khamoungou ni peuple bâgui leene di khaar ay bàdoola deugue laniou.
merci sur cette precision
thierno bocoum a hérité de son maître idrissa seck sa suffisance, il pense être infaillible et connaisseur en tout.
la seule personne valeureuse dans rewmi est abdourahmane diouf. sa place n est pas dans la politique, il est trop juste