À l’occasion de la cérémonie du Concours général 2025, présidée jeudi à Dakar, le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye a livré une intervention forte, articulée autour de trois priorités majeures : le renforcement des filières scientifiques, la numérisation du système éducatif et la consolidation de la souveraineté nationale par le savoir.
Le président a d’abord alerté sur la faiblesse persistante des séries scientifiques, qui ne représentent que 17 % des candidats au baccalauréat, un chiffre jugé « préoccupant ». Pour lui, cette tendance met en péril les ambitions du pays en matière de souveraineté alimentaire, technologique, numérique et sécuritaire.
« Nous ne pouvons prétendre à l’autonomie sans une jeunesse formée aux sciences et aux technologies », a-t-il affirmé.
Dans cette perspective, le numérique a été présenté comme un levier stratégique pour moderniser l’école et réduire les inégalités. Le président a ainsi plaidé pour une digitalisation intégrale du système éducatif, en phase avec les projets nationaux de transformation numérique.
« Nous devons bâtir une école connectée, inclusive et souveraine. Le numérique est une chance à saisir, pas un luxe à différer », a-t-il déclaré.
Enfin, le président a insisté sur l’importance d’adapter les politiques éducatives aux données démographiques actuelles, pour assurer une meilleure efficacité, équité et gouvernance. Il a réaffirmé l’engagement de l’État à faire du système éducatif un vecteur de développement et de souveraineté, capable de préparer la jeunesse aux métiers de demain et aux défis d’un monde en mutation rapide.
Pythagore, Thalès, Fonctions affines, Suites, …. qui pour former nos élèves ?