Lors de la cérémonie du Concours général à Dakar, le président Bassirou Diomaye Faye a réaffirmé son ambition de faire du numérique et des sciences des piliers stratégiques de la souveraineté nationale. Dans un discours offensif, le chef de l’État a exhorté les élèves à s’approprier pleinement les mathématiques, les sciences, les technologies et le numérique, considérant ces disciplines comme essentielles pour bâtir l’avenir du Sénégal.
« J’en appelle à la jeunesse pour qu’elle prenne possession des sciences et du numérique, socles de notre indépendance future », a-t-il lancé devant un parterre d’élèves, d’enseignants et de membres du gouvernement.
Appuyant sa déclaration sur des données préoccupantes, le président a déploré la faible présence des élèves dans les filières scientifiques au baccalauréat : à peine 17 % selon les dernières statistiques officielles.
« Cette régression est inquiétante. Si nous ne la stoppons pas rapidement, c’est notre souveraineté elle-même, alimentaire, numérique, technologique et sécuritaire, qui sera compromise », a averti le chef de l’État.
Dans sa vision, le numérique ne doit pas être une simple modernisation technique, mais un outil stratégique de transformation du système éducatif et d’émancipation collective. Le chef de l’État a ainsi appelé à une refonte profonde de l’enseignement, misant sur une culture scientifique renforcée et un usage intelligent des technologies pour former une jeunesse « créative, critique et capable de répondre aux défis du siècle ».
Si les Sénégalais savaient comment les Services Secrets Sénégalais traitent les chercheurs indépendants de la Franc-maçonnerie, au Sénégal, aucun Sénégalais ne prendrait le risque de faire des études supérieures scientifiques.
Alexandre Grothendieck est l’un des plus grands mathématiciens de tous les temps. Il a obtenu la médaille Fields en 1966. Il est bien établi qu’il s’est progressivement éloigné du milieu mathématique à partir des années 1970, non pas par rejet des mathématiques elles-mêmes, mais surtout en raison de déceptions vis-à-vis du fonctionnement de la communauté scientifique, de la direction prise par la recherche, et par opposition à la militarisation des sciences.
Dans ses propres écrits, comme Récoltes et Semailles, Grothendieck exprime sa critique profonde de certains aspects du monde académique et du milieu mathématique, déplorant des pratiques de travail, des conflits ou une absence d’intégrité, mais il continue à décrire la mathématique comme une passion fondamentale, qualifiant même sa relation aux mathématiques de « maîtresse toujours accueillante à mon désir ». Il affirme aussi avoir envisagé d’arrêter les mathématiques lors de sa rupture avec ses pairs, mais reconnaît que les idées « affluaient dans sa tête » malgré tout, signe que sa passion demeurait intense.
Son retrait est donc davantage lié à une crise éthique, philosophique, voire existentielle, qu’à un dégoût pour les mathématiques elles-mêmes.
Est-ce que ce monsieur a fait des études scientifiques ?
Non.
Le président Bassirou Diomaye Faye a obtenu son baccalauréat littéraire ( série L ) en 2000 au lycée Demba Diop de Mbour. Ensuite, il a poursuivi des études supérieures à la Faculté de droit de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), où il a obtenu une maîtrise en droit en 2004. Après l’université, il a intégré l’École nationale d’administration (ENA) du Sénégal en 2004, devenant ainsi le premier président sénégalais formé à l’ENA
Sa devise est FAITES CE QUE JE DIS MAIS NE FAITES PAS CE QUE JE FAIS
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