À l’ouverture jeudi à Dakar des concertations nationales sur l’agenda de transformation de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, le président Diomaye Faye a esquissé les grandes orientations de sa vision. Recherche, innovation, transition numérique, encadrement du privé et mobilisation collective figurent parmi les axes majeurs évoqués jeudi à Dakar.
Le président a souligné l’importance de la recherche et de l’innovation dans le développement du pays. Il propose de diversifier les financements, y compris via le secteur privé et les bailleurs internationaux, et d’encourager la recherche interdisciplinaire.
Il annonce également des investissements dans le numérique, la cybersécurité, la robotique, l’intelligence artificielle, avec le déploiement de plateformes d’enseignement à distance et l’amélioration de la connectivité dans les universités.
« Nos jeunes doivent pouvoir rivaliser à armes égales avec ceux de tous les continents. »
L’enseignement supérieur privé dans l’écosystème national
Diomaye Faye reconnaît la contribution croissante du secteur privé de l’enseignement supérieur, mais appelle à un encadrement rigoureux de la qualité.
« Ils sont les récepteurs principaux d’un tiers des étudiants sénégalais. Ils ont aussi une responsabilité entière. »
Il valorise également les formations extracurriculaires et les approches alternatives, pour toucher un public plus large.
Un appel à l’action collective
Le président a conclu en appelant à une mobilisation nationale autour des concertations en cours, confiant la coordination au professeur Boubacar Diop du Booba, salué pour sa passion pour l’Afrique.
« Rien de grand ne se construit sans amour et sans passion, et vous avez l’amour et la passion pour l’enseignement supérieur et pour notre pays. »
Quand la vision est claire, la route se simplifie par sa justesse d’orientation. L’archer identifie la cible. Alors y adoptons l’arc, la flèche, le corps et les mouvements. Nul doute, nous atterrirons en plein de le mille. Merci Président pour votre flair aigu. Nous sommes le produit de notre pensée