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Les difficiles conditions de vie des occupants d’un immeuble à Ngor-Virage  

Le calvaire des occupants d’un immeuble sis à Ngor-Virage se poursuit. Depuis septembre dernier, 20 familles, plongées dans l’obscurité, y sont prises en «otage». Ici, respirer en pleins poumons, on ne connait pas. A cause de l’érection d’un important mur du voisin qui encercle l’immeuble en question.

Selon les habitants, malgré les mises en demeure des autorités étatiques au docteur, auteur de cet acte, aucun changement notoire n’a été opéré.

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Et ce petit monde «s’étouffe  toujours dans son petit coin par manque d’aération à cause du mur, appelé ici, «mur de Berlin».

Ces occupants ont crié en vain sous tous les toits pour une démolition du mur. Parce que, on se glorifie chez l’auteur de cet acte d’avoir de bonnes relations avec les plus hautes personnalités du pays.

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Et le voisin a tenté même de les narguer. «En procédant, la semaine dernière, confie Ngalla Dia à Senego, une des victimes, quelques travaux sur le mur  avec une cinquante de trous. Une manière pour lui que l’on puisse respirer un peu. Une intolérance qui ne tranche pas net avec sa profession de médecin. Où sauver l’autre est une mission sacerdotale».

A en croire toujours ce propriétaire d’un appartement au 1er étage, «ce docteur a commis deux infractions. Il a d’abord fermé une rue passante qui donne sur la plage de Ngor-virage en privatisant la mer, ensuite il a encerclé par un mur l’immeuble de ses voisins, du rez-de-chaussée au 4e étage. Nous lançons un Sos aux autorités pour sortir de ce bourbier».

«Et un haut magistrat, de passage dans la zone pour s’enquérir des conditions de vie des occupants, ajoute M. Dia, a eu la surprise de sa vie, lorsqu’il a voulu s’enquérir de l’affaire. «Je n’ai pas envie de vous voir», lui répondit-il sèchement».

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