Traite d’humains : Les victimes de Sierra Leone, Guinée, Sénégal…bloquées au Liberia

Les victimes présumées de la traite d’êtres humains en Sierra Leone, Guinée, Sénégal et Côte d’Ivoire sont bloquées au Liberia, révèle frontpageafricaonline.com, visité par Senego. 

Trafic d’êtres humains sous…

Monrovia – FrontPageAfrica a découvert ce qui semble être un important réseau de trafic d’êtres humains sous le couvert d’une agence pour l’emploi.

L’enquête de la FPA a révélé que la société, Qnet International, faisait venir au Liberia des enfants et autres jeunes adultes de pays voisins, principalement de Sierra Leone, Guinée, Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Mali.

…Le couvert d’une agence

La FPA n’a pas été en mesure de vérifier de manière indépendante si la société Qnet au Liberia est associée à la société chinoise QNet Ltd, basée à Hong Kong. L’entreprise chinoise est une société de marketing à plusieurs niveaux appartenant au groupe QI. Bien que la société soit légale dans de nombreux pays, elle a été accusée d’être impliquée dans une chaîne de Ponzi – une forme de fraude qui attire les investisseurs et verse les bénéfices à des investisseurs antérieurs avec des fonds provenant d’investisseurs plus récents

Au Liberia, la société assurera aux personnes qu’elle persuade d’entrer dans le pays qu’elles auront des possibilités d’emploi, de bourses et de voyages pendant leur séjour.

Colportage dans la rue pour subvenir aux besoins

Pendant leur séjour au Liberia, ils sont gardés dans des locaux situés à Paynesville, Gardnerville et dans d’autres régions du comté de Montserrado. Dans l’un de ces complexes, 15 personnes sont gardées dans une chambre. Elles dorment sur des tapis et doivent faire du colportage dans la rue pour l’entreprise afin de subvenir à leurs besoins.

Des enfants cajolés

Les enfants et les adultes qui seraient cajolés et doublés par la société dans ces comtés sont également gardés dans des enceintes pour soutenir les activités de la société. La FPA a appris vendredi dernier, le 17 juillet, de certaines des victimes que la société a commencé à les relocaliser dans un endroit éloigné pour éviter d’attirer l’attention du public.

2 COMMENTAIRES
  • Mbaye

    Ce serait bien d’avoir le même article en français ou même on wolof

  • malick sagna

    Je croyais être le seul à avoir mal compris cet article. Évitez les traductions abusives. Soit vous laissez l’article en anglais (version originale) ou vous nous faites un vocal.

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