Dialogue national, Jamra accepte l’invitation du President Diomaye

Dans un post, Jarma informe à l’opinion que l’Ong va prendre part au dialogue national.

le post!

LE PRÉSIDENT DIOMAŸE FAYE INVITE JAMRA AU DIALOGUE NATIONAL DU 28/05.
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JAMRA va donc (encore) conjuguer le verbe « dialoguer » au présent de l’indicatif !

LA PREMIÈRE FOIS que l’Ong Islamique JAMRA a été invitée à un DIALOGUE NATIONAL, c’était en 1988, pour contribuer, aux côtés d’autres Forces Citoyennes, à mettre un bémol au long et virulent bras-de-fer entre le chef de l’Etat en exercice, Abdou Diouf, et le chef de l’opposition d’alors, Me Abdoulaye Wade. La violence larvée qu’entretenaient leurs rivalités politiciennes avait failli paralyser ce beau pays, qui n’appartient pas seulement (et on semble souvent l’oublier ) aux politiciens.

LA 2e IMPLICATION DE JAMRA dans le DIALOGUE NATIONAL, c’était en 1992, aux côtés de l’éminent magistrat, le regretté Kéba Mbaye, qui en présidait la « Commission Cellulaire ». Laquelle était prioritairement chargée de concocter un projet de réforme du CODE ÉLECTORAL. Pour lequel le Président Abdou Diouf s’était publiquement engagé, « en témoignage de sa bonne foi », à ne rien y changer, « ne fut-ce qu’une seule virgule », avant de le promulguer !

DANS le lot des importants acquis démocratiques issus de ce DIALOGUE NATIONAL de 1992, figurent de profondes réformes du CODE ÉLECTORAL, dont celles rendant désormais OBLIGATOIRE le « passage à l’isoloir », ainsi que la « présentation de la pièce d’identité », concommitamment à la carte d’électeur, afin d’assurer davantage de TRANSPARENCE dans le déroulement du scrutin.

LE CÉLÈBRE « CODE CONSENSUEL DE ’92 » qui en est issu – et dont le nom de l’éminent magistrat Kéba Mbaye y restera éternellement attaché – avait dès lors créée les conditions de concrétisation de la 1ère l’Alternance démocratique du 19 mars 2000, qui consacra la chute du Président Abdou Diouf.

ET C’EST TOUT À L’HONNEUR du président sortant qui, avec l’éminent juge constitutionnel Kéba Mbaye, furent les premiers artisans de ce « Code électoral révolutionnaire ».

LE DIALOGUE POLITIQUE qui nous aura le plus marqué aura été celui convoqué par le Président Wade, avant de briguer son second et dernier mandat, en 2007.

CES ASSISES avaient la particularité d’être assorties d’un AUDIT TECHNIQUE DU FICHIER ÉLECTORAL. Aussi, privilégiaient-elles la participation d’INFORMATICIENS de métier, mandatés à cet effet par les parties-prenantes – et nous eumes l’honneur d’en avoir fait partie – afin de procéder, en partenariat avec les techniciens de la DGE (direction générale des élections) et de la DAF (direction de l’automatisation du fichier), au « toilettage » en profondeur du fichier électoral (suppression des doublons et des électeurs défunts, mise-à-jour des changements de circonscriptions électorales, etc.).

JAMRA PARTICIPERA également aux deux DIALOGUES convoqués par le Président Macky Sall, portant, d’une part, sur les « 16 points du Projet de Réforme constitutionnel », qui devait être soumis au Référendum du 20 mars 2016. Et, d’autre part sur le projet de LOI D’AMNISTIE, la fixation de la date de la Présidentielle, etc.

AUCUNE SEGMENT sociale ne devrait être laissé en rade de ces moments historiques et décisifs de réflexions et de débats démocratiques, sur des enjeux nationaux qui nous interpellent tous !

CEPENDANT, CHAQUE CITOYEN EST LIBRE DE RÉPONDRE (ou non) AUX APPELS AU DIALOGUE, d’exprimer (ou non) sa propre perception des enjeux qu’il implique.

ET PERSONNE N’A LE DROIT de dénier ce droit démocratique à qui que ce soit !

C’EST LA DÉMOCRATIE qui consacre la LIBERTÉ D’EXPRESSION. Laquelle permet à chaque citoyen D’EXPRIMER LIBREMENT SON OPINION, tout en reconnaissant aux autres le droit d’avoir UN POINT DE VUE DIFFERENT.

MÉFIONS-NOUS donc de cette pathologie politicienne chronique du PARPARLO (la partisanerie extrémiste), souvent assortie d’une prétention maladive à vouloir AVOIR RAISON SUR TOUT LE MONDE !

LE RISQUE étant, si l’on y prend garde, de nous entraîner insidieusement sur les pentes glissantes de la DICTATURE DE LA PENSÉE UNIQUE ! (Yalna ñu si Yalla museul).

Le combat continue !