Trois ressortissants serbes ont été arrêtés lundi dans les Alpes-Maritimes alors qu’ils tentaient de quitter la France. Cette information a été relayée par plusieurs médias, dont le site de nos confrères de l’agence Anadolu, qui précisent que les autorités françaises soupçonnent les trois hommes d’être impliqués dans des actes de vandalisme.
Ces dégradations visaient plusieurs sites juifs à Paris, incluant le Mémorial de la Shoah et trois synagogues, à travers des jets de peinture verte dans la nuit de vendredi à samedi. Une enquête a été ouverte pour « dégradations commises en raison de la religion ».
Les premières analyses laissent penser à une action préméditée, potentiellement orchestrée depuis l’étranger. Les services de sécurité français n’excluent pas l’hypothèse d’une « opération de déstabilisation ».
Cet incident résonne avec deux affaires similaires en mai 2024 et novembre 2023. En mai, des « mains rouges » avaient été peintes sur le mur des Justes au Mémorial de la Shoah par trois Bulgares, soupçonnés d’être manipulés par des éléments russophones.
En novembre 2023, un couple de Moldaves avait été appréhendé en flagrant délit alors qu’ils dessinaient des étoiles de David sur des immeubles parisiens. Les enquêteurs avaient découvert une communication en russe, suggérant une action commanditée contre rémunération.
Ces affaires ont éveillé une vive réaction en France, augmentant la tension après les événements du 7 octobre. La Russie a systématiquement nié toute implication, qualifiant les accusations de « stupides » et « indignes », comme l’ont rapporté nos confrères de l’agence Anadolu.