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Dérives verbales sur le champ politique : Il faut un retour au "code d'honneur sénégalais"

Dans son livre intitulé LA NUIT ET LE JOUR, Oumar Sankharé écrit que « Proférer des insultes, c’est révéler soi-même sa propre vulgarité ».

Cela en dit tout sur le caractère méprisable de l’injure. Les propos irrévérencieux notés ça et là sur le terrain politique n’honorent personne. Les insanités n’y ont pas leur place. La politique est avant tout un échange d’idées pour le progrès tous azimuts d’un pays.

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Montesquieu rappelle que le principe de la démocratie est la vertu. Il n’y a pas de démocratie sans contradictions. Mais ces divergences de points de vue doivent être teintées de respect et de bienséance.

Sinon, quel legs sera laissé aux enfants ? Pourtant, dans son livre CE QUE JE CROIS, Léopold Sédar Senghor propose le « Code d’honneur sénégalais » pour éviter certaines attitudes contraires à nos valeurs sociales.

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Ce code est ensemble de quatre principes que doit adopter chaque Sénégalais :
1. Le « jom » qui est le sens de l’honneur ;
2. La « kersa » qui signifie la bienséance ou pudeur ;
3. Le « tegin » qui signifie manière de se conduire correctement ;
4. Le « muñ » qui est la patience ou la capacité de résister à la douleur.

Si les hommes politiques sénégalais inscrivent leurs actions dans ce code d’honneur, il n’y aura pas de dérives verbales dans le champ politique sénégalais. Il est grand temps de se ressaisir pour le bien commun.

La scène politique ne doit pas être une jungle, mais elle doit devenir un espace d’idées claires pour résoudre les problèmes innombrables des populations.
Que Dieu bénisse le Sénégal et apaise les cœurs !

Par Inspecteur Abdoulaye Seydi.

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