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Dépénalisation des délits de presse: Quand Macky vire à 180 degrés

Le Président de la République Macky Sall vient d’opérer un virage à 180 degrés sur la question de la dépénalisation des délits de presse dans notre pays. En recevant le rapport annuel du Comité national de Régulation de l’Audiovisuel, le Chef de l’Etat a déclaré que la dépénalisation du délit de presse est un vrai problème indiquant qu’on ne peut pas punir une certaine catégorie de personnes et privilégier d’autres.

Une déclaration qui sonne comme un rétropédalage du Président sur cette question qui retarde le vote du nouveau code de la presse par les députés. Car le vendredi 9 novembre 2012 à la clôture du cinquième Forum des leaders des médias d’Afrique, Macky Sall avait clairement indiqué quil était un partisan de la dépénalisation des délits de presse. Il disait textuellement ceci:

« Je suis pour la dépénalisation des délits de presse. Mais, il faut une contrepartie civile du journaliste. Si le journaliste commet un délit, une diffamation, il doit répondre de ses actes. Je ne veux pas que les médias soient under control, mais qu’il y ait des balises. L’un de mes ministres est parvenu à me convaincre et je suis un partisan de la dépénalisation des délits de presse. Nous pouvons convenir avec les journalistes d’un mode opératoire qui permet même de ne pas aller au civil après que la loi portant dépénalisation des délits de presse entrera en vigueur.

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Je pense que le niveau de démocratie du pays peut nous permettre de dépasser les délits de presse, pour permettre au journaliste de faire son investigation sans se comporter en justicier. Il y a de la place pour la dépénalisation des délits de presse, pour le dialogue et la responsabilité ».

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9 commentaires

  1. Sidiki Diouf

    Macky en avait la volonté misant sur le sens des responsablités des journalistes mais malheureusement ces derniers ne sont pas dignes de confiance. les journalistes senegalais ont une mentalité trés faible et parle dans le vide et sont malonnêtes donc il faut des garde fous


  2. Anonyme

    les hommes veulent vivre en paix , mais les politiciens , les affairistes , les militaristes ne nous laisserons jamais en paix, il faut toujours qu'ils nous donne un ennemi à détester . le yémen n'agressait pas l' arabie saoudite , pourquoi vouloir à tout prix , créer des risques de conflits , et ce sont maintenant les sénégalaise qui en font les frais, quoi que l'on en dise , la guerre et son cortège de mort , cela n'est en rien glorieux .


    de ce fait j'appelle aux concitoyens ki sont contre cet ingérence a multiples risques de faire quotidiennement matin et soir


    99 sallalahou alla mouhammadou + 99 sourate qorais pour bloquer cet envoie de jambaars


  3. Iso Ndong

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  4. bilkiss

    Moi je trouve qu'il est en phase avec lui meme . Il faut pas une liberte a outrance aux journalistes . Deja avant de parler de depenalisation de la presse ils feraient mieux d'assainir leur milieur. La presse n'est plus une source d'information mais un moyen de pression de chantage de certains patron de presse … La est la question sur laquelle ils douvent debattre apres c'est naturellement que le peuple protegera les journalistes qui sont traque pour avoir fait leur travail correctement.


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