Une opération d’envergure menée par le commissariat urbain de Saly, sous la houlette du commissaire Oumar Mbaye, a permis de démanteler un réseau de malfaiteurs impliqués dans des vols nocturnes, du recel et un trafic de drogue. Cinq personnes ont été arrêtées.
L’enquête a été déclenchée suite à une plainte déposée le 13 juin 2025 par A.J.P. Georges, un ressortissant français, victime du vol de plusieurs objets de valeur, dont des téléphones de dernière génération et un ordinateur portable.
Grâce à la géolocalisation d’un des iPhones volés, selon Dakaractu, les enquêteurs ont localisé un suspect à la résidence « Aldiana », à Saly. Sur place, M. Cissé a été interpellé avec un appareil volé, qu’il aurait échangé contre de la cocaïne. Il a rapidement dénoncé ses complices, ce qui a conduit à l’arrestation de C. Gueye et A.H. Sow. Une perquisition a permis la saisie de plusieurs objets volés.
M. Cissé a reconnu avoir participé à deux cambriolages, révélant avoir écoulé une partie du butin contre de la drogue et vendu d’autres objets. Tous les suspects ont été déférés devant le parquet de Mbour pour association de malfaiteurs, vols nocturnes et recel.
Soumission chimique : le sénateur Joël Guerriau visé par le témoignage d’une seconde femme
« Complément d’enquête » relaye le témoignage d’une femme affirmant que le sénateur, soupçonné d’avoir drogué la députée Sandrine Josso, aurait « abusé » d’elle.
SOUMISSION CHIMIQUE – Un témoignage accablant. Le sénateur Joël Guerriau, soupçonné d’avoir en novembre 2023 drogué la députée Sandrine Josso afin de commettre une agression sexuelle, est visé par un nouveau témoignage à son encontre, relayé ce jeudi 19 juin par l’émission Complément d’enquête sur France 2.
Dans son enquête sur les coulisses du Sénat, dont la chaîne a dévoilé une partie sur les réseaux sociaux, France 2 revient sur l’affaire qui a conduit le parquet à requérir en avril un procès à l’encontre du sénateur, soupçonné d’avoir drogué à son insu sa collègue députée lors d’une soirée dans son appartement parisien. Ce qu’il nie avoir fait volontairement, avançant notamment une « erreur de manipulation ».
« Complément d’enquête » sur France 2 raconte les coulisses du Sénat et loi du silence qui y règne
Le reportage diffusé jeudi soir relaye également le témoignage d’une femme s’exprimant face caméra mais à visage couvert, avec le son de sa voix modifié, accusant l’élu de l’avoir droguée pour abuser d’elle.
« J’avais la tête qui tournait »
Elle affirme que Joël Guerriau aurait « abusé » d’elle après une soirée passée au domicile parisien du sénateur de Loire-Atlantique en mai 2022. Après avoir « bu deux verres », elle raconte avoir eu « la tête qui tournait ».
« Les derniers souvenirs que j’ai c’est que j’étais allongée sur ce canapé », raconte encore cette femme, qui dit avoir repris ses esprits dans la chambre du sénateur, qu’elle connaissait du milieu politique et avec lequel elle aurait eu un différend judiciaire. « Je n’étais pas dans mes vêtements (à son réveil ndlr) », affirme celle qui a perçu beaucoup de similitudes entre son histoire et celle de Sandrine Josso.
« J’ai décidé de l’enterrer au plus profond de mon être », dit-elle encore, expliquant avoir eu un déclic en entendant parler de l’affaire de novembre 2023.
Les équipes de Complément d’enquête affirment que cette femme a contacté les enquêteurs pour témoigner mais qu’elle n’a pas porté plainte pour l’instant.
Sollicité par l’émission, l’avocat du sénateur a indiqué que Joël Guerriau « dément(ait) avec la plus grande fermeté ces nouvelles rumeurs », les qualifiant d’« extravagances qui ont pour seul objectif de conduire Joël Guerriau à l’échafaud de l’opinion publique ».
Depuis sa mise en examen, le parlementaire, placé sous contrôle judiciaire, avait été suspendu de son parti Horizons et de son groupe parlementaire Les Indépendants-République et Territoires. Il avait indiqué vouloir « préserver la sérénité » du Sénat en se mettant « en retrait de la participation aux travaux parlementaires », mais avait exclu de démissionner, estimant en septembre 2024 « totalement injuste » de quitter ses fonctions alors que la justice n’avait pas encore « tranché ».
FELICITATIONS A NOS SERVICES DE L,ORDRE.