Débauche, insécurité et drogue : Le quartier Dieuppeul liste ses maux et interpelle les autorités…
Le quartier Dieuppeul reste longtemps confronté à des problèmes liés à l’insécurité, au chômage et à la déperdition des jeunes. Sous l’égide de l’Association des Résidents de Castors, Dieuppeul, Derklé et Cités (ARCC), les populations ont décidé d’y trouver des solutions.
En effet, les cas d’agressions, l’usage et le trafic de drogue, ainsi que le manque de débouchés pour les jeunes préoccupent les notables, les ASC et la déléguée de quartier. Aujourd’hui, le quartier Dieuppeul est devenu tellement méconnaissable à cause des travaux publics effectués sur les chaussées et surtout le déversement des eaux usées rendant difficile la mobilité dans certains coins de la localité.
Les associations de femmes qui s’activent dans la commune sont également laissées pour compte. Notamment par rapport aux possibilités de financement auxquelles elles n’ont pratiquement pas accès. Les populations de Castors, Dieuppeul, Derklé et Cités veulent aussi la promotion de leurs cadres et leur accès aux instances de décisions afin de mieux prendre en charge les difficultés qui persistent dans leur quartier.
Une activité importante est d’ailleurs calée dans leur agenda pour le 25 janvier prochain. Une occasion pour l’association ARCC d’interpeller les autorités tout en mobilisant les riverains autour des grands défis à relever.
Que dire des laveurs voleurs qui ont transformé les deux voies en piscine de boue
Les baol baol ont completement detruit ce pays
Deme darra amou lo bene metier wala kham kam ni civisme. Ils ont complement ruraliser Dakar. Amou niou bene ndiarigne si rewe mi loudoul fene ak wakh loudoul deuk ak wore.
Dieuppeul était effectivement un quartier emblématique de la convivialité interreligieuse et interculturelle, un lieu où les différentes communautés sénégalaises coexistaient dans un esprit de respect mutuel et d’harmonie. Ce mélange de cultures, de religions et d’origines en faisait un microcosme de la société sénégalaise, reflet de la vision de Léopold Sédar Senghor qui prônait un Sénégal laïc où la diversité pouvait s’épanouir dans le respect de tous.
L’image de la mosquée face à l’église des Martyrs de l’Ouganda symbolisait cette coexistence pacifique, où musulmans et chrétiens partageaient le même espace sans que les différences religieuses ne créent de divisions. Cela représentait une vision d’unité nationale dans la diversité.
Le quartier de Dieuppeul était aussi un lieu d’émulation intellectuelle et culturelle, abritant des jeunes instruits et cultivés, souvent des étudiants ou des professionnels, qui incarnaient l’aspiration au progrès et à l’épanouissement personnel. Dieuppeul était aussi le lieu de rencontre des « Boy Town », un espace vibrant d’une jeunesse Dakaroise dynamique, où les échanges étaient riches et où le développement de la pensée et de la culture était valorisé.
Les terrains de football et de basket (dans chaque Dieuppeul – 1à 4 -) étaient une composante essentielle du « Vivre ensemble », la convivialité, la santé physique et mentale, et l’esprit de communauté se mêlaient pour créer un environnement propice à l’épanouissement des jeunes.
En somme, Dieuppeul représentait un modèle de « vivre ensemble » dans toute sa richesse et sa complexité, un lieu où les valeurs de tolérance, de respect et d’unité étaient vécues au quotidien.. I miss my neighborhood.
La priorité numéro un est de déguerpir les bars- resto et boîte de nuits qui pullulent ce beau quartier. Et certains riverains sont complices avec ces propriétaires