Dakar organise un atelier sur la migration, la paix, et la sécurité : Défis et rôles des acteurs civils et territoriaux

Le Comité d’appui et de soutien au développement économique et social (Casades), en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer, a initié un atelier à Dakar dédié aux défis du trio migration, paix, et sécurité, mettant en lumière le rôle crucial des organisations de la société civile et des collectivités territoriales. Cet événement, qui s’est tenu hier, vise à arpenter les préoccupations croissantes de la migration dans la sous-région et en Afrique.

«Il y a beaucoup de mouvements en Libye qui interagissent avec le banditisme transfrontalier et l’extrémisme, nécessitant une attention particulière», explique Wassa Diawara, le Directeur exécutif du Casades. L’atelier ambitionne aussi d’améliorer la compréhension des responsabilités entre les différents acteurs pour accroître la synergie d’actions.

Par ailleurs, l’ajustement aux politiques migratoires de la Cedeao est jugé indispensable pour traiter efficacement la problématique. «Les efforts précédents n’ont pas encore apporté de solutions concrètes, surtout pour les jeunes en détresse», ajoute Fatoumata Sy Gaye de la Fondation Konrad Adenauer, en soulignant la nécessité de redéfinir les stratégies existantes.

Chez les migrants de retour, l’attente vis-à-vis du nouveau régime est palpable. Démo Sow, président des Migrants de retour dans le département de Vélingara, partage son désir de développement local : «Nous avons huit hectares à cultiver, mais nous manquons de ressources comme le matériel agricole.» Un plaidoyer poignant pour une meilleure intégration et soutien du gouvernement.

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