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Crise universitaire : Macky veut un médiateur des universités, une police universitaire et un représentant des étudiants

Le Président de la République poursuit ses consultations pour trouver une solution consensuelle à la crise qui secoue les Universités du Sénégal et dont le point culminant est la mort par balle de l’étudiant Bassirou Faye.

Après les médiateurs, les recteurs, les directeurs des écoles et instituts, Macky Sall va recevoir les syndicats de l’enseignement supérieur. Et, jeudi prochain, ce sera au tour des associations des parents d’élèves, la société civile et les étudiants.

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Mais déjà, Macky Sall a fait une série proposition à ses hôtes déjà consultés. D’après nos confrères, il proposé la mise en place d’un Médiateur des universités. Ce dernier choisi suivant un consensus fort devrait servir d’interface entre les syndicats, les étudiants et le gouvernement. Le chef de l’État voudrait également que les étudiants soient regroupés dans une structure représentative de tous les étudiants du Sénégal pour choisir un interlocuteur légitime pour les autorités publiques.

Aussi, il a également proposé la mise en place d’un comité de suivi qui se chargera de réfléchir sur le très controversées franchises universitaires. Pour cela, l’idée de la mise en place d’une police universitaire a également été agitée pour se conformer aux conventions de Dar Es Salam et Kampala.

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5 commentaires

  1. lass badiane

    Dakar le 26 Août 2014


    Monsieur le

    Président,


    Aujourd’hui,

    je m’adresse à vous parce que c’est un moment important de notre vie nationale.

    A l’occasion des 29 derniers mois, les sénégalais ont exprimé leur mécontentement

    et leur déception. Vous avez entendu leur

    message, il est clair. Pas assez de changements et donc trop de lenteur. Pas

    assez d’emplois et donc trop de chômage. Pas assez de justice sociale et trop

    d’impôts sur les entreprises. Pas assez d’efficacité dans l’action publique et

    donc trop d’interrogations sur la capacité de notre pays à s’en sortir, alors

    qu’il a tant d’atouts. Vous n’ignorez pas non plus les souffrances de beaucoup

    d’entre nous à finir les fins de mois, à assurer l’éducation de nos enfants, à

    trouver de l’emploi. Sachez que des sénégalais se sentent oubliés, abandonnés

    quand ils ne sont pas relégués. Ce message, il vous est adressé

    personnellement. Vous devez y répondre.

    Avec sincérité. Avec la conviction intime que vous vous êtes forgée depuis 29

    mois, comme Président de la République. Je vous le confirme ici : le

    redressement du pays est indispensable. Celui de notre appareil productif.

    Celui de nos comptes publics. Vous l’avez donc décidé dès votre arrivée à la

    tête de l’Etat, et sans cet effort national, le Sénégal aurait continué à

    décrocher. Les gouvernements d’Abdoul MBAYE et d’Aminata TOURE se sont

    consacrés avec courage et abnégation à cette tâche difficile. Ils n’ont pas réussi à rétablir la situation. Ce

    gouvernement doit engager les réformes qui feront honneur à celles et ceux qui

    les ont proposées. Nous devons leur exprimer notre reconnaissance. Le constat

    est que la demande sociale est toujours présente.


    Il est temps

    aujourd’hui d’ouvrir une nouvelle étape.


    Ceux

    qui ont connu de grands échecs et ont l’audace de penser à la mesure de ces

    échecs sont devenus ou redevenus de grands hommes. Quel est donc le secret de

    ceux qui perdent mais savent se redresser subrepticement et rebâtir sur les

    ruines de la défaite ?


    Nous

    avons pu identifier 4 caractéristiques fondamentales : Premièrement, il y

    a qu’ils ne croient pas au mauvais sort, deuxièment il y a qu’ils restent

    persuadés qu’ils demeuraient les plus forts, troisièment il y a qu’ils se

    serrent les coudes et avancent en rangs serrés et quatrièment, il y a qu’ils

    sont persuadés que demain leur appartient.


    Forts

    de cette disposition d’esprit, ils peuvent dès lors oser, et tout d’abord oser

    croire, et donc être capables d’oser entreprendre. C’est pourquoi nous vous demandons

    d’oser avouer certains échecs. Personne ne

    doit dire qu’il est tard pour bien faire, que nous ne pouvons plus

    reprendre le gouvernail et redresser la barre. Il faut que ceux qui gèrent le

    pouvoir, mettent en œuvre les moyens dont nous disposons, ils sont nombreux,

    ils sont essentiellement humains et c’est là ce dont les sénégalais ont le plus

    besoin


    Ce

    gouvernement doit atteindre trois

    objectifs.


    D’abord,

    redonner de la force à notre économie.


    C’est

    indispensable ! Ce sont les entreprises qui créent les emplois et nous devons

    tout faire pour qu’elles y parviennent. Car la première des injustices, c’est

    le chômage.


    Moins de charges sur les entreprises, plus

    d’embauches et plus d’investissement avec peut-être le PSE. C’est un acte de

    confiance pour tous les acteurs économiques et les partenaires sociaux. Voilà

    l’enjeu. Il est décisif pour l’avenir de notre pays. Produire plus et mieux,

    donner de l’impulsion à l’équipe gouvernementale et à tous les secteurs sur

    lesquels reposent notre espoir pour une meilleure croissance.


    Ensuite, la

    justice sociale. Le premier pilier est l’éducation (apaisement de la crise

    universitaire entre autres), et la formation de la jeunesse ; le second, c’est

    la sécurité sociale avec la priorité donnée à la Santé ; et le troisième, c’est

    le pouvoir d’achat avec une réduction des impôts des entreprises et une baisse

    du train de vie de l’Etat. Pour y

    parvenir, le gouvernement devrait mettre

    en œuvre un programme d’économies budgétaires. Il ne s’agit pas de faire des

    économies pour faire des économies. Il s’agit de transformer notre Etat. Il

    s’agit de réformer l’organisation de notre administration. Il s’agit de

    préserver notre modèle social. Bref, d’être plus juste et plus efficace.

    Le gouvernement aura aussi à convaincre

    les investisseurs que cette contribution du Sénégal à la compétitivité et à la

    croissance doit être prise en compte dans le respect de ses engagements.


    Enfin, vous

    devez terminer par un message

    d’apaisement et de rassemblement. Le Sénégal souffre de ses divisions. Il

    connaît une crise civique, et même morale. Il subit une contestation de ses

    institutions y compris de sa Justice. Il perd son énergie dans de vaines

    querelles. Il cultive une angoisse que les extrêmes utilisent pour attiser les

    haines et les rejets. La République est notre bien commun. Vous ne devez

    laisser aucune de ses valeurs être abîmée ou froissée, où que ce soit sur le

    territoire national, mais avec tact et sans

    colère. Aucune forme d’exclusion, de stigmatisation, pas plus que de communautarisme,

    ne doit être tolérée.


    Le dialogue et le respect sont plus que jamais la meilleure méthode pour réunir les sénégalais et leurs représentants, ça doit être la sienne. Je pense que vous resterez fidèle à vos engagements. N’oubliez pas qui vous a fait confiance, qui vous a élu, ni pourquoi. Les choix que vous aviez fait

    depuis plus de deux ans ont été difficiles au regard de la gravité de la

    situation qui vous a été laissée. Vous le saviez et vous en assumez la totale

    responsabilité. Mais, votre devoir, c’est de savoir dépasser les résultats

    immédiats pour inscrire votre action dans le destin d’un grand pays comme le

    nôtre. C’est de faire preuve d’audace dans les choix et de constance dans le

    cap.

    Il y a dans la vie un temps au cours duquel on accumule de l’expérience, parce qu’on travaille, on voyage, on échange avec les gens d’horizon divers, on monte des projets dont certains sont des réussites et d’autres des échecs. Puis il y a un temps pour la réflexion qui ne signifie pas qu’on sorte de l’action. Il y a des interrogations sur tout ce qui se fait en termes de politique de

    développement, on se demande pourquoi tant de recettes n’ont pas marché, avec tant d’argent et tant d’experts à notre chevet, peut-être nous avions fait un faux départ : c’est alors un temps de réflexion.

    Il faut alors oser la remise en cause des idées préconçues, il faut oser faire

    bouger les lignes ,oser réfléchir autrement, oser le développement, oser les

    changements, oser affronter les difficultés, oser le dialogue, oser proposer,

    oser dire la vérité, oser dire non aux lobbies, oser relever les défis et enfin

    oser accepter que les populations son très fatiguées.

    Car, je pense que vous avez qu’un seul objectif,

    la réussite du Sénégal et des sénégalais.

    C’est votre mission,vous devez l’assumer sans faille.

    Vive la république

    Vive le Sénégal DIEUM KANAM.

    LASS BADIANE

    Administrateur

    Président

    MOUVEMENT

    DIEUM KANAM / GRAND YOFF


    76 755-55-57


  2. gambel

    une decision tres responsable et courageuse de la part du president macky sall pour mettre fin a cette crise qui gangraine notre chere université de renommé , un temple du savoir tres convoité donc on ne peut que saluer cet acte et l’accompagner .


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