La crise de l’éducation: « le pourrissement est lourd de dangers » (Par Ibrahima Dia)

« Le pourrissement est lourd de dangers », a-t-on l’habitude de dire . Concernant la crise scolaire le coupable doit être indexé. Il faut choisir entre ceux qui sont pour le développement du Sénégal ou ceux qui sont contre ses intérêts. Si on soutient les enseignants dans cette crise on aime le pays, le contraire signifie la disparition de l’enseignement publique source de dangers.

Tenez vous le gouvernement manque de volonté politique pour régler définitivement la question pour le bien être de l’école sénégalaise. Quand il a fallu chercher dare dare 59 milliards pour organiser le sommet de la francophonie pour faire plaisir aux beaux yeux (pardon aux belles lunettes) de François hollande, l’argent a été trouvé très vite pour faire cette messe qui n’a duré que 3 jours seulement.

Actuellement ils sont en train de chercher des dizaines de milliards pour payer les dettes du Fesman , pour les enseignants la solution consiste à élaborer des « lois rectificatives » de finances . Ce n’est pas du sérieux

Le gouvernement se vante d’avoir investi 98 milliards en infrastructures sportives pendant les 5 ans . je vous rappelle que l’Argentine qui a remporté la coupe du monde de 1986 était dirigé par un certain Carlos Bilardo , médecin gynécologue, le pays de Messi compte plus de médecins que l’Allemagne et en pratique sportive il faut beaucoup de médecins, et pour les former il faut une école publique apaisée. Ces sud-américains n’ont pas mis la charrue avant les bœufs.

Il faut saluer le comportement exemplaire des enseignants qui ont répondu favorablement aux souhaits des défunts khalifes généraux et de l’église, ce qui a permis une année sans gréve en 2017. Rien que pour respecter la mémoire de ces illustres disparus , piliers de » l’exception sénégalaise « , le gouvernement doit régler définitivement cette question .

Le Sénégal a de nombreux défis à relever et les enseignants sont les garants de l’institution pour atteindre un jour les records du Maroc qui forme chaque année 36 000 médecins dans le pays et d’autres milliers à l’étranger comme ceux de la faculté de médecine de l’UCAD

L’école publique symbolise la république, la laïcité, là ou les chances sont égales , l’argent du contribuable doit servir à la renforcer . Les fils des vendeuses de cacahuètes , des paysans , des cadres , bref de tous les sénégalais qui paient leurs impôts , ont le droit de bénéficier d’une instruction et d’une éducation de qualité. Il faut barrer la route à ces gens qui veulent saborder l’éducation nationale et ‘valoriser les écoles privées. L’école de la réussite’ comme le prône le docteur Amadou Diaouné du Sudes est à ce prix. Ce n’est pas Macron encore moins Rihanna ou les institutions de Breton Woods qui le feront à notre place.

Courage à ces valeureux enseignants injustement récompensés.

Ibrahima Dia, Journaliste

1 COMMENTAIRE
  • Luciole

    Il faut comrendre qu’on est en face d’un ennemi mieux armé qui n’a qu’un objectif clair: détruire l’Afrique! Cet ennemi, c’est l’Occident. Et si l’Afrique n’est pas unie, elle disparaîtra. C’est aussi simple que cela. Cette crise dépasse largement le président et son gouvernement. Quand cet Occident a vendu des millions d’Africains en Amérique et en Asie,face aux critiques et aux condamnations,ils ont rétorqué que c’étaient les Africains eux-mêmes qui ont vendu leurs propres frères. Sachez que c’est la même logique qui continue. « Le peuple qui a les meilleures écoles, sera le premier peuple. S’il ne l’est pas aujourd’hui, il le sera demain. » peut-on lire dans un manuel scolaire.

Publiez un commentaire