J’écarte l’idée du couplage, parce qu’il est technique impossible. Ce choix est mauvais, puisqu’il entraînerait une multiplication par trois (3) du temps de vote.
Il faut choisir le bulletin pour la municipalité, un bulletin pour le conseil départemental et enfin choisir le bulletin pour élire les députés. S’il faut en moyenne une durée du vote de 2 minutes, nous en aurons 6.
Pour une participation en moyenne de 50% (300 votants), cela fait 1 800 minutes, soit 30 heures. Le couplage est impossible techniquement, puisqu’au maximum 100 électeurs sur 600 inscrits pourront voter. Donc, nous devons écarter le couplage en 2019.
Cependant, le réaménagement du calendrier est une suite logique de la révision de la Constitution et du passage du mandat du Président de 7 à 5 ans.
La Constitution, en son article 60, nous dit :
« Les députés à l’Assemblée nationale sont élus au suffrage universel direct. Leur mandat est de cinq ans. Il ne peut être abrégé que par dissolution de l’Assemblée national »
Constitution du Sénégal, article 60
L’harmonisation doit nous conduire à faire correspondre le mandat des députés avec celui du Président, en d’autres termes, organiser les Législatives la même année que la Présidentielle.
Une approche qui est, selon moi, stratégique et démocratique, puisqu’elle permettra de créer une stabilité et surtout permettra au président élu de gouverner convenablement. Après tout, nous cherchons la stabilité, l’équilibre pour mener à bon port le Sénégal.
Pour avoir un calendrier qui respecte cette norme, deux options sont possibles :
Option 1. Dissoudre l’Assemblée nationale, comme le stipule la Constitution. Pour une Assemblée élue au mois de juillet 2017, sa dissolution entraînera une soustraction de 3 ans (-3) au mandat des députés.
Option 2. Prolonger de 2 ans (de 2022 à 2024) le mandat en cours des députés. Pour une Assemblée qui a été élue au mois juillet 2017, son prolongement entraînera une addition de 2 ans (+2) au mandat des députés.
Dans tous les cas, le calendrier électoral sera révisé, soit en 2019, soit en 2022, soit après la Présidentielle de 2024. On dit souvent que la politique c’est l’addition et non la soustraction. Donc, en lieu en place de la dissolution pour un couplage (-3 ans) , je choisirai la prolongement (+2 ans) du mandat. (sur la base d’un consensus)
Cette règle est démocratique (vu que tôt ou tard, il faudra réajuster le calendrier) Autrement, il faudra attendre 2024 pour la dissoudre (sur la base d’un consensus) et organiser les Législatives.
La prorogation du mandat de 2022 à 2024 est la meilleure des scénarii, nous sommes pour cette option.
Je suggère que ce sujet soit sur la liste des thèmes de discussions lors du prochain dialogue.
Modou FALL
Dëgg moo woor
Un pays qui ne pense que POLITIQUE POLITICIENNE..ÉLECTIONS…JAMAIS TRAVAIL NI DÉVELOPPEMENT NI RECHERCHE…ET ON VEUT L’ÉMERGENCE…AVEC UNE PELOUSE INDIGNE DUN VILLAGE AU STADE LSS