Corruption organisée au sein de la gendarmerie: Le général Cheikh Sène dédramatise

L’affaire des caisses illicites au niveau de la gendarmerie révélée par le commandant de la gendarmerie territoriale, le général Moussa Fall, a suscité une polémique.  Pour le général Cheikh Sène, ces actes ne sont pas généralisés.

« Ces actes constituent des fautes graves inacceptables qui seront circonstanciées et sévèrement sanctionnées », a déclaré d’emblée le général Cheikh Sène, mercredi 12 décembre, en marge de la revue du dispositif de sécurité mis en place par ses services à la Fidak.

Après avoir reconnu qu’il a été décelé au sein de trois brigades de gendarmerie, sur 120 brigades que compte l’institution, des indices graves indiquant l’existence de pratiques illicites,  le haut commandant affirme  toutefois que cette corruption n’est pas généralisée, comme pour répondre au général Moussa Fall qui parle de « racket organisé » par les chefs de brigade et leurs adjoints, et souligne que les faits en question, se déroulent à l’échelle nationale.

« La corruption n’est ni organisée ni généralisée au sein de la gendarmerie nationale. C’est l’une des administrations publiques qui sanctionne le plus ces formes de déviance et qui les sanctionne très sévèrement », dit-il. Et de rajouter qu’il regrette la publication  de la note du général Moussa Fall. « C’est une correspondance militaire que le chef a adressée à ses subordonnés à tous les niveaux pour leur rappeler les obligations de rigueur, d’éthique et de déontologie que requiert l’exercice de leurs responsabilités. C’était simplement une note à destination interne qui n’aurait jamais dû se retrouver sur la place publique ».