Le Collectif Noo Lank s’inquiète de la multiplication des convocations policières visant des leaders d’opinion ces derniers jours. Dans un communiqué publié ce mardi, le mouvement dénonce une atteinte grave à la liberté d’expression au Sénégal.
Parmi les personnes concernées figurent le chroniqueur Badara Gadiaga, le journaliste Madiambal Diagne et l’activiste Ardo Gningue. Pour Noo Lank, cette vague d’interpellations traduit une volonté de « faire taire les voix critiques, de semer la peur et de restreindre l’espace de liberté conquis par les citoyens ».
Le collectif fustige une gouvernance qu’il qualifie de « fébrile » et « soumise aux émotions numériques », estimant que l’État ne doit pas réagir à chaud à chaque polémique relayée sur les réseaux sociaux. « Gouverner, c’est avoir le sens de la mesure, de la justice et de la responsabilité », lit-on dans le texte.
Noo Lank rappelle que la liberté d’opinion est protégée par la Constitution et les conventions internationales. « Ces libertés ne se négocient pas. On débat, on critique, mais on ne convoque pas systématiquement ceux qui dérangent l’ordre établi », insiste le mouvement.
Enfin, le collectif appelle les autorités à renouer avec les principes de justice et d’équité, soulignant que « la peur ne doit plus gouverner », et que « la justice ne peut être l’ombre portée des humeurs sociales ».
Ce collectif là est un vrai torchon
OU DE FAIRE TAIRE LES VOIX DES FRUSTRÈS HAÎNEUX.
Dans ce pays on confond liberté d’opinion et diffamation calomnies et mensonges…
Ce que je regarde dans nos télévisions sont juste du Bordel un point c’est tout
On ne pourra jamais développer ce pays dans ces conditions
Il faut k nu kham linnu beug