Convention collective (Presse) : « Certains patrons de presse se comportent comme des délinquants », Bamba Kassé

Le Secrétaire général du Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication au Sénégal (Synpics) est revenu sur la convention collective des journalistes, techniciens et autres travailleurs des médias, ce mercredi, lors d’une conférence de presse, à la maison de la presse. Selon Bamba Kassé, cette convention n’est pas totalement respectée dans certaines maisons de Presse.

Les vérités de Bamba Kassé

« Entre les textes et leurs applications, nous avons la roublardise de certains patrons de presse qui se comportent comme des délinquants« , fustige Bamba Kassé, qui cite un exemple pour étayer ses propos. « Il y’a deux mois, un de nos aînés est parti à la retraite. Dans sa carrière, il a fait cinq (5) organes de presse. Parmi ces cinq (5) organes, ils n’y a qu’un seul où il l’a fait 3 ans et demi qui cotisait pour lui à l’Ipress. Aujourd’hui, le grand se retrouve avec une pension de retraite de 4800 frs. »

Le combat de tous les jours

Le Secrétaire général du Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication au Sénégal (Synpics) tire sur les patrons de presse et invite les confrères à se battre. « Les patrons de presse créent des organes, ils te payent. Il ne déposent rien du tout à l’Ipress. Le malheur, ils te coupent ça à la source et ils ne reversent pas. Et au bout de 4, 5 ans, ils liquident l’organe. C’est à ça que nous serons tous confrontés. Donc, il faut que nous nous battions dès maintenant pour que l’Etat les contraignent à respecter leurs obligations sociales, les salaires », a déclaré Bamba Kassé.

3 COMMENTAIRES
  • amadou

    pire que des délinquants
    a la recherche du gain facile
    jusqua detruire une famille entière pour l argent
    stupid journaleux malheurs a vous

  • DAOUDA

    vous ne savez pas qui etes vous

  • Weuz

    Bamba a parfaitement raison. Les patrons de presse sénégalais sont des délinquants qui exploitent les travailleurs surtout les correspondants régionaux qui travaillent dans la précarité, la misère

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