Le débat fait rage de nos jours au Senegal entre un gouvernement qui se glorifie d’un taux de croissance en constante hausse et une opposition qui affirme que ces taux de croissance n’ont pas d’incidence dans l’amélioration de la vie des senegalais.
Le taux de croissance calcule l’évolution de l’activité économique d’un pays d’une année sur l’autre. Donc à priori il devrait nous renseigner sur l’amélioration ou non des conditions de vie des populations. Or
le taux de croissance se calcule à partir de l’évolution du produit intérieur brut (pib) qui représente la richesse créée à l’intérieur d’un pays qu’elle provienne des résidents ou non. Le pib qui détermine le taux de croissance, mesure la richesse d’un pays sans distinguer celle qui reste effectivement dans ce même pays de celle qui partira par différents canaux.
Nous savons tous que l’économie du Senegal est dominé par les multinationales qui rapatrient des sommes considérables dans leur maison mère sous forme de dividendes et d’intérêts environ 200 milliards en 2016.
À notre sens si le taux de croissance résultait directement du produit national brut(pnb), il serait plus révélateur sur le niveau de vie de la population.
Car le produit national brut (pnb) est un indicateur qui mesure la richesse créée par les seuls résidents à l’inverse du pib.
En d’autres termes pour obtenir le pnb on ajoute au pib les revenus réalisés à l’étranger, qui sont transférés dans le pays, et on retranche ceux des revenus réalisés dans le pays qui partent à l’étranger.
C’est en ce sens que le pnb est plus pertinent que le pib dans l’analyse économique d’un pays.
Et nous savons tous que taux de croissance est le principal indicateur pour suivre l’évolution de l’activité économique sur le plan international. Pourtant ce taux est qui utilisé, manipulé ou interprèté tous azimuts ne provient pas d’un agrégat (pib) reflétant le niveau de revenus qui restent dans le pays.
Et c’est ce qui explique l’évolution croissante du taux de croissance du Senegal (exemple :de 3,5 en 2013 à 6,7 en 2016)et en même temps une augmentation de la pauvreté.
En principe c’est le contraire qui devrait se passer si l’économie senegalaise n’était pas largement dominée par les filiales de sociétés étrangères.
Voilà pourquoi
le taux de croissance ne devrait pas demeurer un indicateur sur lequel les senegalais (ou les autres pays où le tissu économique est semblable) pays doivent s’appesantir pour apprécier l’évolution de leur économie.
Faux ! Le taux de croissance est bel et bien un indicateur valable ! Seulement il faut l’adosser au taux de croissance démographique pour que celà ait un sens. Au Sénégal, et plus globalement dans les pays sahéliens, c’est la « croissance démographique qui est le problème majeur ! S’y ajoute qu’à l’échelle du Sénégal, notre problème est que l’Etat n’est plus en mesure de gérer les flux de populations transfrontalières ! Encore que si ces populations nous venaient avec des investissement, il n y aurait aucun problème, mais ce sont les franges les plus pauvres, les mendiants, issues de la Guinée, Mali etc qui nous envahissent ! L’Etat Sénégalais n’est pas capable avec cette donne de faire une planification correcte ! Pourquoi notre gouvernement est si faible ! Faibles, noooon, en réalité ils s’en foutent pas mal; toutes les autorités de la république ont un double nationalité sénégalo-europe ou usa ! Ils se soignent à l’extérieur ! Amènent leurs enfants étudier (ou en vacances) à l’extérieur ! amènent leurs femmes et concubines « accoucher » en France ou aux USA. Dès qu’ils perdent le pouvoir, ils s’en vont dans leur patrie d’adoption pour nous laisser dans la merde !
mention excellente la Grande Hawa