Le conseil présidentiel pour l’emploi des jeunes a été critiqué de tous bords. Contrairement à Alioune Tine, fondateur d’Africajom Center, qui estime que l’initiative est bonne parce qu’il y avait une véritable rupture entre le pouvoir et la jeunesse.

La confiance n’y est plus
« La rupture entre les autorités étatiques et la jeunesse était nette. Donc, le président de la République a fait de la métacommunication, une communication de rectification. Donc, c’était un rituel de reconnaissance mutuelle. Ils se sont assis et ils se sont expliqués. Je pense que pour une première étape, c’était nécessaire. C’est physique, c’est subjectif « , a expliqué Alioune Tine, ce dimanche, devant le « Jury du dimanche » sur Iradio.
La place des jeunes
Poursuivant son argumentaire, l’ancien président de la Rencontre Africaine des Défenses des droits de l’Homme rappelle que le Sénégal compte presque 17 millions d’habitants dont 60% sont des jeunes de moins de 25 ans. Lesquels, constate-t-il, pour le regretter, sont sans avenir, sans perspective. Ce qui, à son avis, fait que certains parmi eux préfèrent l’émigration suicidaire que de vivre « l’enfer » au Sénégal. « Nous ne pouvons pas avoir des Etats et des sociétés qui fonctionnement en marginalisant, en excluant les jeunes. Ce n’est pas possible », a fustigé M. Tine.
L’applicabilité
Selon lui, il y a eu une bonne séance d’explication lors du conseil présidentiel. Mais l’essentiel, d’après lui, c’est de résoudre le problème de la manière la plus concrète.