« Comprendre le report de l’élection présidentielle au-delà des passions », selon les Universitaires Républicains
Dans un communiqué, le Réseau des Universitaires Républicains (RUR) explique le report de l’élection présidentielle motivé par une crise entre le pouvoir législatif et judiciaire, remettant en question la crédibilité du processus électoral. Selon les Universitaires républicains « des allégations de corruption de juges ont exacerbé les tensions, tandis que le président se réfère à l’article 42 de la Constitution pour justifier sa décision de reporter le scrutin, affirmant son engagement pour des élections transparentes. Cette situation confuse risque de générer un contentieux post-électoral menaçant la stabilité politique, tandis que l’Assemblée nationale mène une enquête pour restaurer la confiance dans le système démocratique et préserver l’intégrité des élections. »
In extenso leur tribune
Le report de l’élection présidentielle trouve son origine dans un contexte complexe et sensible, marqué par une crise entre le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire. Il faut rappeler que ceci est un fait inédit et grave puisqu’il remet en cause fortement la crédibilité du processus électoral. L’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel sont à couteaux tirés avec come toile de fond, des allégations de corruption de juges.
Le Conseil constitutionnel a réfuté ces allégations dans un communiqué du 29 janvier, soulignant la gravité des accusations et insistant sur le respect des procédures constitutionnelles. Une controverse supplémentaire sur la bi-nationalité d’une candidate, en violation de l’article 28 de la Constitution, a accentué la complexité de la situation, menaçant la crédibilité du scrutin et pouvant engendrer des litiges pré et postélectoraux.
Sur le plan du droit le président de la République se fonde d’abord sur les dispositions de l’article 42 de la Constitution. « Le président de Républicain garant du fonctionnement régulier des institutions, de l’indépendance nationale et de l’intégrité du territoire ». A ce titre le Président estime que : « En ma qualité de Président de la République, garant du fonctionnement régulier des Institutions, et respectueux de la séparation des pouvoirs, je ne saurais intervenir dans le conflit opposant le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire (…). En conséquence, compte tenu des délibérations en cours à l’Assemblée nationale réunie en procédure d’urgence, et sans préjuger du vote des députés, j’ai signé le décret n° 2024-106 du 3 février 2024 abrogeant le décret n° 2023-2283 du 29 novembre 2023 portant convocation du corps électoral. »
La volonté du Président SALL d’organiser des élections inclusives, transparentes et démocratiques restent intacte. Ceci démontre son engagement pour un processus électoral équitable, basé sur un respect strict des dispositions pertinentes de la constitution, du code électoral.
Par ailleurs la décision de report des élections se fonde sur la volonté du président d’éviter un contentieux post-électoral dont les prémisses sont déjà visibles. Organiser des élections dans une situation aussi confuse, c’est gravement nuire à la crédibilité du scrutin, et installer les germes d’un contentieux postélectoral dont les ramifications pourraient aboutir à une instabilité sociale et politique.
L’Assemblée nationale, en conduisant une enquête parlementaire, cherche à assurer la confiance du peuple dans le système démocratique et à préserver l’intégrité des élections. Le contentieux pré-électoral est déjà profond et sérieux.
Sounkagne sounkagne GOLO wathielene sene morome yeek
Quand des soient disant universitaires républicains s’érigent en intellectuels escrocs, ils se demonitisent..
La qualité première d’un universitaire c’est la vertu, la probité morale, en un mot une sagesse qui doit résister à toute épreuve.
Expliquez aux sénégalais que signifie la clause d éternité
C’est mieux que la littérature politicienne obsolète en déphasage aux droits des saints.
Allez boire l eau de la mer,il en restera toujours