Les Pays-Bas et la Belgique ont critiqué Israël mercredi pour ses récentes décisions concernant les territoires palestiniens occupés. Ces décisions, selon les deux pays, risquent d’aggraver le conflit israélo-palestinien et de compromettre les perspectives de paix.
Condamnations néerlandaises
Le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Caspar Veldkamp, a condamné la décision d’Israël de faire avancer le projet de colonisation E1. «La mise en œuvre de ces plans constitue une violation claire du droit international et rendrait pratiquement impossible l’établissement d’un futur État palestinien», a-t-il déclaré sur X (anciennement Twitter).
Les Pays-Bas et l’Union européenne, a-t-il insisté, s’opposent fermement à l’expansion des colonies et restent attachés à une solution négociée à deux États. M. Veldkamp a appelé Israël à ne prendre aucune mesure susceptible de compromettre davantage cette perspective.
Mise en garde de la Belgique
Le ministère belge des Affaires étrangères a quant à lui exhorté Israël à revenir sur sa décision de lancer l’opération « Gideon Chariots II » à Gaza. «L’offensive sur la ville de Gaza entraînera davantage de morts, de destructions et de déplacements massifs, et ne contribuera pas à la libération des otages», a averti le ministère sur X.
Cette opération, selon la Belgique, ne fera qu’aggraver la situation humanitaire déjà précaire dans la bande de Gaza.
L’Union Européenne a également exprimé des inquiétudes similaires concernant le projet de colonisation E1, avertissant qu’il pourrait «couper définitivement la continuité géographique et territoriale entre Jérusalem-Est occupée et la Cisjordanie» comme le rapporte un précédent article.
