Colombie : Le Président Gustavo Petro Critique les Politiques Migratoires de Trump

Colombie : Le Président Gustavo Petro Critique les Politiques Migratoires de Trump

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a vivement critiqué les politiques d’immigration de l’ancien président américain Donald Trump, les qualifiant de « fascistes ». Dans une interview diffusée par une chaîne de télévision privée, Petro a exprimé sa désapprobation quant à la manière dont Trump aborde les questions migratoires, pointant du doigt une criminalisation systématique des groupes de population.

Gustavo Petro a déclaré : « Il n’est pas acceptable de criminaliser des groupes de population dans leur intégralité ». Il a reproché à Trump de considérer chaque migrant comme un criminel, et a qualifié de « brutal » le traitement réservé aux migrants aux États-Unis. Il a ajouté : « Aujourd’hui, il y a des raids dans les villes américaines. Ils ne vous demandent pas vos documents, ils regardent votre visage. Quiconque échoue à un test racial au premier coup d’œil est battu. C’est du fascisme, né d’un racisme de longue date ».

En réponse à une question sur le caractère fasciste de Trump, Petro a comparé ses méthodes à celles de figures historiques notoires. Il a décrit cette approche en disant : « Cette attitude consistant à criminaliser des groupes de population dans leur intégralité pour capter le soutien de la majorité est tout à fait identique à l’approche d’Hitler en 1933, lorsqu’il a ciblé les juifs et les socialistes pour recueillir le soutien de l’opinion publique ».

Les tensions entre la Colombie et les États-Unis se sont intensifiées récemment, notamment concernant la procédure d’expulsion des migrants. Gustavo Petro, qui avait déjà émis des critiques à l’égard des pratiques américaines en matière d’immigration, avait comparé ces méthodes à celles utilisées dans des « camps de concentration ».

Le contenu source de cette information a été initialement lu sur le site de nos confrères de Anadolu, comme le précise le texte traduit par Mourad Belhaj.

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