Colombie : Accusations graves entre Petro et Diaz-Balart

Colombie : Accusations graves entre Petro et Diaz-Balart

En Colombie, le président Gustavo Petro a lancé, mardi, de graves accusations contre le membre du Congrès américain Mario Díaz-Balart. Selon Petro, Díaz-Balart serait impliqué dans un complot visant à le renverser. Ces déclarations ont été publiées sur le réseau social X, où le président colombien a précisé que ce représentant républicain de Floride agirait au sein du parlement colombien pour atteindre cet objectif.

Petro a déclaré : « Le sénateur Diaz-Balart, vous le savez très bien, n’essaie pas seulement de renverser le président de la Colombie par voie parlementaire, en alliance avec l’extrême droite colombienne, mais aussi de me réduire au silence pour que je ne participe pas à la campagne électorale. » Le président a émis l’espoir que cette démarche ne bénéficie pas du soutien du gouvernement américain, avertissant que cela pourrait déclencher une révolution en Colombie.

En réponse, Mario Díaz-Balart a immédiatement répliqué, accusant Petro de souffrir d’une grave dépendance à la drogue. Cette remarque rappelle des accusations similaires faites par un ancien collaborateur de Petro. Díaz-Balart a ajouté que Petro semblerait être sous l’influence de substances psychoactives, remettant en question sa capacité à s’exprimer correctement.

Díaz-Balart, qui a rectifié l’erreur de titre en précisant qu’il est membre de la Chambre des représentants, a également suggéré que Petro devrait envisager une désintoxication, en raison de sa présumée dépendance. Il est à noter que ces accusations mutuelles interviennent alors que le gouvernement de Petro est engagé dans des réformes internes complexes, tout en faisant face à des défis en matière de sécurité.

Petro n’a, toutefois, pas fourni de preuves concrètes pour étayer ses accusations contre le politicien cubano-américain, habitué à critiquer les gouvernements de gauche en Amérique latine. En ce qui concerne l’administration de Petro, Díaz-Balart a souvent exprimé sa désapprobation, principalement sur les politiques de sécurité, la lutte contre le trafic de drogue et les relations diplomatiques avec des pays comme le Venezuela.

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