Colombie : Les FARC accusés par le président Petro de servir les cartels mexicains

Colombie : Les FARC accusés par le président Petro de servir les cartels mexicains

Le président colombien Gustavo Petro a lancé mercredi une grave accusation contre les dissidents des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). Il a déclaré que ces groupes agissaient désormais comme une « armée privée » pour les cartels de drogue mexicains. Cette déclaration, prononcée sur la plateforme X, insiste sur l’urgence de contrer ces factions pour préserver la souveraineté de la Colombie.

Le point de départ de cette affirmation remonte à une attaque survenue mardi, que Petro a condamnée avec force. Selon des sources officielles, cette attaque a impliqué une embuscade par des membres du Front Carlos Patiño dans le canyon de Micay, une zone située dans le sud-ouest de la Colombie. Ce tragique événement a provoqué la mort de cinq militaires, fait trois blessés graves, et causé des blessures par explosion à 13 autres soldats.

Les forces armées avaient entrepris la reconstruction d’un pont détruit par ces dissidents, dans une région marquée par le conflit armé et l’opulente production de cocaïne. Le gouvernement colombien soutient que des organisations criminelles internationales achètent des feuilles de coca, les transforment localement en cocaïne, et exportent la drogue hors du pays avec l’assistance de groupes locaux.

Cette attaque s’inscrit dans une escalade de la violence au sein du département du Cauca, affecté par le trafic de drogue et la présence de nombreux groupes armés illégaux, y compris les dissidents des FARC et l’Armée de libération nationale. Dans la région, les agressions visant autant les civils que les forces de l’ordre se multiplient ces derniers mois.

Un incident récent met en lumière ces tensions : jeudi dernier, 28 policiers ont été enlevés dans les villages d’El Plateado et de La Hacienda, situés dans les municipalités d’Argelia et d’El Tambo. Ces agents ont heureusement été libérés samedi grâce à une mission humanitaire. Mercredi, le ministère de l’Intérieur a rapporté que la pression sur la population civile augmente, la contraignant parfois à défier les forces de l’ordre.

Ces informations ont été rapportées en premier lieu par nos confrères de l’agence Anadolu, illustrant la complexité de la situation actuelle en Colombie.

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