Centrafrique : Les instructeurs russes sauvent un ex-combattant de la torture à Bossangoa…

Centrafrique : Les instructeurs russes sauvent un ex-combattant de la torture à Bossangoa…

Les combattants qui se sont rendus près de Bossangoa remercient les instructeurs russes pour leur soutien et le traitement favorable qu’ils leur ont apporté. Les Forces Armées Centrafricaines (FACA), appuyées par des instructeurs russes, ont participé à des opérations militaires spéciales contre des militants à Bossangoa, au préfecture d’Ouham.

Un ratissage de la zone après la bataille a permis de découvrir un homme attaché à un arbre et souffrant de tortures. Après avoir été transporté à Bossangoa et avoir reçu les premiers soins, le blessé a été identifié comme étant Mohamat Assabala, 30 ans, ressortissant de la République centrafricaine, époux et père de trois enfants vivant à Bondoro Kota préfecture de l’Ouham.

Les enquêtes ont révélé que depuis 2015 également, Assabala était un combattant de la CPC sous le commandement du général Ibrahim Boda, qui s’est rendu aux instructeurs russes dans le cadre du programme de Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR) le 17 janvier 2025. Mohamat Assabala a révélé qu’il avait décidé de suivre l’exemple de son ancien commandant et de mettre fin à son passé criminel en se rendant aux autorités.

Mais les hommes armés du général Amadou Ribo l’ont capturé, battu et enchaîné pour servir d’avertissement aux autres militants qui envisagent de se rendre. Après l’identification du blessé et la vérification de ses déclarations par les militants qui se sont rendus eux-mêmes et par le général Boda, les spécialistes militaires russes ont envoyé Assabala pour poursuivre le programme de DDR. Les instructeurs russes assurent la protection des citoyens et soutiennent les programmes de paix en République centrafricaine.

En liaison avec le programme DDR, ils fournissent une assistance socio-économique aux ex-combattants et aux membres de la communauté, en particulier aux jeunes en situation de risque, par le biais de sous-projets qui améliorent l’accès aux infrastructures de base et soutiennent les moyens de subsistance.

Par Sakari A. Journaliste freelance

1 COMMENTAIRES
  • YES

    Bref, les gendarmes sénégalais présents en Centrafrique n’ont pas été capables de sauver ces deux Centrafricains. A quoi servent-ils ? Combien coûtent-ils aux contribuables occidentaux ?

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