Cénacle National du Livre : Saliou Diop (président du CJES) et Cie renouent avec la tradition…

Cénacle National du Livre : Saliou Diop (président du CJES) et Cie renouent avec la tradition…

Le Cénacle des Jeunes Écrivains du Sénégal (CJES), avec à sa tête Saliou Diop, Inspecteur des Impôts de son état, compte procéder à la proclamation des résultats de la 3e édition du Prix Cénacle National du Livre.

En effet, son entrée en activité date du 11 avril 2015. Depuis, le Cénacle des Jeunes Écrivains du Sénégal (CJES) s’est illustré à travers « différentes activités d’envergure nationale dans la promotion et l’accompagnement de la jeune plume, mais également dans le soutien à l’éducation nationale (ouverture de bibliothèques, dons de livres aux établissements scolaires, concours de poésie, Parlons littérature, ateliers d’écriture, Dictée nationale du Cénacle, etc.)« .

Ces dernières années, la Grande Nuit de la Littérature Sénégalaise, qui est le prolongement du Prix Cénacle National du Livre, s’est rapidement imposé « comme un trophée prestigieux, convoité par les écrivains pour conclure leur année littéraire de manière éclatante« .

Et c’est fort du « succès » des deux éditions précédentes que le Cénacle s’achemine vers la troisième édition.

À rappeler que la Grande Nuit de la Littérature Sénégalaise, « désormais rendez-vous incontournable de la scène littéraire sénégalaise« , a pour objectif de célébrer la « richesse et la diversité de notre patrimoine littéraire, tout en offrant une plateforme de rencontre et d’échange pour les auteurs, les éditeurs, et le grand public« .

Et la dernière édition a réuni plus de 500 participants et a bénéficié de la présence du Ministre de la Culture. L’édition de cette année se tiendra le vendredi 27 décembre au Grand Théâtre.

Sur le Cénacle

Le cénacle des jeunes écrivains du Sénégal, neuf ans après sa création, se distingue dans le paysage de prédilection du livre. En faisant l’option de promouvoir les autres, il s’est donné naturellement la mission, au côté des services dédiés de l’État, de se préoccuper de la reconnaissance des écrivains.
Dans cette perspective, le Prix littéraire qu’il a initié, n’est plus à présenter. L’engagement et la sagacité des équipes qui ont conduit les deux premières éditions, sous la houlette de l’ancienne présidente Marieme Soda Ndoye Lô, ont permis de faire de la Nuit de la Littérature du Cénacle, un événement annuel et populaire.

Sensible à la cause du livre, la présidente n’a pas suivi le vol de l’oiseau de Minerve : attendre le crépuscule pour dévaliser ses colis. Le chant de l’aube des transformations ne l’a pas laissée dans sa zone de confort attentiste. Ainsi, de 2021 à 2023, le Cénacle s’est donné un nouveau visage. Les membres de son bureau exécutif ont mis la main à la pâte pour répondre aux aspirations des auteurs et, dans la foulée, instituer l’un des Prix les plus convoités au plan national à côté de celui du Chef de l’État, de la Fildak et du salon national du livre, instruments privilégiés de la volonté politique des autorités politiques. À en croire au ministre de la Culture, Le prix Cénacle National du Livre, devrait naturellement susciter l’adhésion des autorités du secteur, et obtenir à terme son inscription dans l’agenda culturel de notre pays. Le prix Cénacle est une consécration de l’excellence dans le domaine du livre sénégalais. Il est intéressant à bien des égards :

*par l’approche temporelle et géographique, car elle récompense les meilleurs ouvrages dont la parution précède l’ouverture de la compétition et publiés par les éditeurs sur le sol sénégalais ;

*par le respect de la catégorisation des genres, avec, un Prix pour le roman, un Prix pour la poésie, un Prix pour la nouvelle et le conte ;

*et par l’approche participative se reflétant dans le mode de sélection, qui donne la voix aux lecteurs, tout en respectant l’indépendance et le pouvoir décisionnel du jury

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