Burkina Faso: Le ministre de l’Économie explique le retrait de la CEDEAO

L’actualité politique ouest-africaine est marquée par le retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO récemment confirmé par le ministre burkinabè de l’Économie, Aboubakar Nacanabo, lors de son intervention à l’Agence d’information locale. Ce retrait, attribué à l’exclusion de ces trois pays des instances régionales depuis les coups d’État militaires, ‘matérialise’ une situation de fait selon Nacanabo.

L’impact économique de cette décision n’est pas négligeable pour la CEDEAO, qui perdrait plus de 45 milliards de F CFA en prélèvements communautaires. Nacanabo souligne la richesse en ressources naturelles des pays se retirant et réfute l’idée que leurs économies soient fragiles. Il insiste sur la viabilité et la prospérité potentielles de ces États s’ils exploitent intelligemment leurs ressources.

Quant à l’appartenance à l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA), le ministre clarifie la position du Burkina Faso en affirmant que le pays y reste membre. Les critiques envers la CEDEAO, qualifiée de détournée des idéaux de ses pères fondateurs et influencée par des puissances étrangères, ne s’appliquent pas à l’UMOA, avec laquelle les trois pays n’ont pas de griefs.

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