Boycott à l’Assemblée : l’opposition tourne le dos à ses électeurs

Le lundi 14 avril, une scène regrettable s’est produite à l’Assemblée nationale du Sénégal. Le Premier ministre Ousmane Sonko, conformément aux exigences démocratiques et à ses responsabilités, s’est présenté devant la représentation nationale pour répondre aux questions d’actualité. En face de lui, une partie des bancs de l’opposition est restée désespérément vide. Ce boycott délibéré n’est pas seulement un acte de défiance politique : c’est un affront direct au peuple sénégalais.
Ces députés n’ont pas été élus pour s’asseoir dans le confort des postures idéologiques ou pour fuir le débat républicain. Ils ont été investis par le suffrage populaire pour représenter, interroger, critiquer, proposer. Le peuple les a envoyés à l’Assemblée pour faire entendre sa voix, pas pour faire la politique de l’ombre.
En boudant cette séance cruciale, les députés de l’opposition ne s’attaquent pas à Ousmane Sonko, ils tournent le dos à ceux qui les ont élus. Ils désertent l’espace même où les préoccupations des Sénégalais peuvent être portées au plus haut niveau. Inflation, emploi des jeunes, crise de l’éducation, sécurité, accès à la santé : toutes ces questions méritaient d’être posées au chef du gouvernement. Leur silence a été assourdissant.
Ousmane Sonko, en se prêtant à cet exercice démocratique, a respecté les règles du jeu institutionnel. En face, certains préfèrent encore les calculs politiques, les rancunes d’hier et les combats d’égo, au lieu de s’élever au niveau des attentes populaires. Le Sénégal a tourné une page. Il est temps que l’opposition en fasse autant.
Car il faut le dire clairement : boycotter le débat, c’est insulter la démocratie. C’est refuser le dialogue, fuir la contradiction, et surtout mépriser les citoyens qui attendent de leurs représentants qu’ils agissent, et non qu’ils disparaissent au moment décisif.
L’opposition peut et doit jouer son rôle. Mais elle ne peut pas choisir de ne le jouer que lorsque cela l’arrange. L’intérêt général ne se négocie pas. Il s’honore, à chaque instant.
Quand l’opposition méprise le peuple sénégalais
MBACKE Abdou Lahat
Juriste Protection Juridique
MULHOUSE France
machala mbacké balla vérité absolue
Merci monsieur d’avoir dit la vérité à ses députés
Le boycotte est une arme des politiques, il a toujours existé. Ce n’est pas la première fois dans cet hémycicle. Ce n’est nullement trahir les électeurs.
Ils ne méritent pas d’être députés
Est ce que réellement tu t Appelles mbacké Abdou lahad et ceux qui applaudissaient étaient élus pour ça et Celui qui menaçait et insultait le peuple tu en fais quoi arrêtez vos fumisteries svp
Wax sa xalat