Boubacar Camara : « Il nous faut impérativement une croissance qui n’appauvrit pas le peuple mais… »

Il nous faut à la tête de nos Etats et de nos institutions, des hommes dont la plus grande préoccupation reste celle de servir leur peuple; de le sortir, par les moyens mis à leur disposition de l’empiétement de la bourgeoisie mais aussi et surtout de leur carence intégrale en ce qui fait leur existence humaine au regard de leurs besoins quotidiens vitaux. 

Conscient d’un tel enjeu, l’homme du « Jengu », M. Boubacar Camara, déshérité et frustré du quotidien abject de ses concitoyens sénégalais, a conclu un pacte avec eux et lui-même pour donner de sa connaissance et de sa clairvoyance au service du peuple, aux seules fins de contribuer à la construction d’une nation forte, dont les racines sont fixées dans le socle affermi d’une économie inclusive et équitablement redistribuée du petit paysan au plus grand industriel…

L’ancien Directeur général des Douanes et qui fut secrétaire général du puissant ministère de Karim Wade entre autres postes de haut niveau, aujourd’hui candidat à la présidentielle de 2019, s’est résolument lancé dans une vaste campagne de sensibilisation pour faire comprendre aux Sénégalais pourquoi « le président actuel est une catastrophe pour notre pays au regard de son bilan économique qui a fini de tomber en dérision ». Ils les offre une alternative.

Prenant part à la rencontre du mouvement And Doolel Khalifa, Boubacar Camara a animé un panel qui lui a permis de faire « le bilan économique du Sénégal de 2012 à nos jours ».

« Je reconnais l’existence d’une croissance économique au Sénégal; il y a eu plus d’investissements, mais nous ne sommes pas en présence d’une croyance qui rabote la pauvreté au Sénégal car la majorité des retombées de cette croissance retourne à l’étranger et sur une partie de la population. La croissance que nous avons au Sénégal c’est une croissance qui profite aux investisseurs et pas aux Sénégalais », a indiqué Monsieur Boubacar Camara, président du parti Jengu – Ngir Jarin Senegaal.

« Bâtir une nation est un métier et il faut savoir le construire à tel enseigne que tous les citoyens puissent s’y retrouver. Il faut en enterrer le Pse, car enterrer le Pse revient à sauver les Sénégalais, revient à les sortir de leur marasme économique… », a expliqué Boubacar Camara.

« C’est cinq (5) dernières années, aucun Sénégalais dans aucun secteur n’a senti une amélioration dans ce qu’il fait ou dans ce qu’il gagne. C’est là une preuve irréfutable des manquements du régime en place. Etant donné que rien ne m’ai étranger dans ce pays durant ces deux alternances, je vous dis ici ce qui ne va pas : le régime en place n’a jamais daigné de faire un état des lieux avant toute action politique de leur part… Il faut rappeler ici, pour chaque chose un bilan s’impose ce qui permet de détecter les failles à améliorer », a-t-il renchéri.

Pour Boubacar Camara tant que les gouvernants n’arriveront pas mettre sur place de bons projets de gouvernance économique, en passant par une bonne éducation avec des stratégie novatrices qui mettent le peuple au cœur des enjeux et des défis à relever, rien ne bougera, rien ne changera et personne ne sortira de sa situation de précarité et « il nous faut aujourd’hui, plus que jamais, devant les urgences, une croissance qui n’appauvrit pas le peuple mais l’aide à se créer un meilleur environnement. »

 

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  • Yajneshwar Mandal

    Hh

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