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"En hommage à Amadou ndéné ndaw, militant du non au référendum de 1958"

En hommage à Amadou Ndéné ndaw, inspecteur honoraire de l’enseignement en retraite. Militant du non au référendum de 1958, du mouvement de lutte pour l’émancipation des peuples d’Afrique et du Sénégal. Grand disciple de Cheikh Abdou Lahad. Sincères gratitudes à l’ambassade de la République de Chine qui l’à décoré comme Grand témoin de la coopération Chine Afrique en 2018. Que la terre de Touba soit sa demeure de félicités divines.

A la veille de leur départ et déjà leurs observations se modifient en conclusion claires et ces conclusions en message que vous adressez au peuple d’Afrique. Aussi qu’il leur soit permis de remercier très sincèrement et au nom de la fédération des Enseignants d’Afrique Noire qu’ils ont l’honneur de représenter le syndicat des enseignants de Chine, ses sections, la fédération des syndicats de Chine, ses unions, les cadres des usines, des écoles, les cadres syndicaux, politiques, les militants, tout le peuple de chine qui partout nous a réservé l’accueil le plus chaleureux leurs mettant dans les conditions les meilleurs pour réaliser leur programme de visite et d’études.

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Leur séjour, si court soit-il, grâce à la fédération des enseignants de Chine qui a su réaliser le programme qu’ils leur avait proposé, permet d’apprécier une œuvre grandiose d’un peuple de 650 millions d’hommes debout dans la fierté d’être libre et maitre de son destin, résolu plus que jamais à se débarrasser de toute domination, engagé dans l’enthousiasme à la construction de son bonheur.

On peut visiter la Chine sans grader un profond respect pour ce peuple. Un peuple qui a longtemps souffert sous la domination et de l’oppression, de l’impérialisme et de ses féroces alliés, le féodalisme et la capitalisme bureaucratique. Un peuple qui tout au long des routes à travers des dizaines d’années de lutte sanglante a gavé son histoire par des héros de tous les âges, de toutes les couches du peuple tombés face à l’ennemi.
C’est le mouvement du 4 mai 1919
C’est la grève des cheminots du 7 février 1923
C’est la légendaire longue marche, la résistance anti-japonaise, la guerre de libération.
Ces dates marquent des périodes historiques, des étapes révolutionnaires, des bonds dans la mobilisation et la prise de conscience populaire, mais aussi elles glorifient les martyres du peuple.
De ces martyres les plus « dangereux » ceux tombés au nom du peuple.
Ceux qui sont immortel et dont la voix tonne sans fin
Des voix que les vagues ne peuvent pas couvrir,
Que des canons ne peuvent dominer,
Des voix que des avions ne peuvent éteindre.

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Ce passé, mêlé de misère, de luttes, de grandeur et de gloire, a forgé et trempé tout un peuple mobilisé et guidé par un parti de style nouveau, par le prestigieux Mao Tsé Toung.
Qui ne peut dès lors sentir et comprendre le gigantesque mouvement de construction national qui mobilise à l’heure actuelle les larges masses populaires de la Chine et imprime dans tous les secteurs de la vie les réalisations les plus incroyables, les plus inattendues ?

Onze ans : après la proclamation de la république populaire de Chine, des usines modernes, des entreprises artisanales utilisent les grandes ressources du pays et son énorme capital humain grâce à une émulsion démocratique suscitant partout un mouvement de révolution et d’innovation technique, accélèrent l’industrialisation et l’édification sociale du pays selon les principes : quantité, rapidité, économie. L’agriculture soutenue et aidé par l’industrie, se développe à un rythme vertigineux grâce à la mécanisation et à la modernisation des techniques agricoles.

La campagne se transforme et a déjà donné naissance aux communes populaire rurales, forme nouvelle d’organisation sociale qui en développant et renforçant la propriété collective, la transforme graduellement en propriété du peuple. Des réfectoires publics, des crèches, des jardins d’enfants ont contribué à libérer la femme et à l’intégrer dans la production, seul moyen de garantir l’égalité de l’homme et de la femme et d’amener celle-ci à une émancipation totale.
L’éducation au service de la politique du prolétariat et combiné au travail productif, affirme sa qualité en élevant la conscience de la jeunesse, en liant la théorie à la pratique, en intégrant les travailleurs intellectuels ou peuple, en supprimant en eux tout complexe à l’égard des travailleurs manuels et en cultivant chez eux les notions de lutte de classe tout en donnant de larges et solides connaissance techniques et intellectuelles.

Ce système permet en outre une accélération de l’alphabétisation des masses et l’on trouve dans les usines, dans les campagnes, de nombreux paysans et ouvriers qui accèdent ainsi à l’instruction, se cultivent et produisent des œuvres littéraires ou des dissertations politiques hautement qualifiées. De même, on rencontre dans les champs et les usines, des étudiants et des professeurs intiment mêlés aux paysans et aux ouvriers, partageant avec eux tous les problèmes de la production en pratiquant le système de l’enseignement réciproque.

Les conditions de vie du peuple s’améliorent sans cesse dans les villes comme dans les campagnes. Le pouvoir d’achat du travailleur s’est fortement élevé. Partout des installations de bien être collectifs : dispensaires, écoles, théâtres, cinéma, réfectoires, terrains de sports, permettent au travailleur de bénéficier de consultations et de soins médicaux gratuits, de s’occuper de l’élévation de son niveau de vie culturel, de se distraire sainement pendant ses moments de loisirs, de manger des menus de son choix à prix réduits et de cultiver sa santé physique.

L’Etat mène une politique de construction de logements qui a permis à l’heure actuelle d’installer des millions de travailleurs dans des maisons confortables et saines. Ainsi le peuple compare, avec joie, la vie misérable de domination et d’exploitation imposée hier, à sa vie heureuse d’indépendance et de liberté, conquise aujourd’hui. C’est pourquoi le peuple travaille dur dans la joie. Il réalise que l’amélioration de ses conditions de vie et de travail est étroitement liée au développement de la production qui lui-même dépend de l’effort collectif. Ainsi partout dans les usines comme dans les campagnes, les travailleurs individuellement et collectivement, rivalisent de courage dans la population. Ils atteignent les normes, 1 an, 2 ans, 3ans et même plus avant terme. Cela sans augmenter la durée du travail, mais simplement en organisant mieux le travail, en réalisant des innovations techniques qui élèvent le degré de mécanisation et de l’automatisation. Cette émulation socialiste affirme des travailleurs d’élite dont l’exemple est utilisé pour maintenir et renforcer cette ardeur dans le travail collectif.

Mais au même moment, l’éducation idéologique est organisée à tous les niveaux par l’étude systématique du marxisme-léninisme et de la pensée du président Mao, permettant ainsi une profonde refonte idéologique des différentes couches de la société Chinoise, et plus est, l’émancipation de leur pensée.
Telle est à l’heure actuelle l’ambiance de la révolution Chinoise. Mais constater les faits sans dégager la pensée qu’ils imposent ne doit pas être notre rôle. Pour nous, une ligne générale se dégage, elle indique une voie des méthodes ; elle est la somme de riches expériences de luttes populaire pour l’indépendance ; elle est saintement l’effort d’un peuple qui veut liquider au plus tôt l’état de sous-développement dans lequel le plaçaient les systèmes de domination. Elle un message à l’adresse des peuples qui aspirent à un bonheur.

Ce message est un message de solidarité. Il est pour les peuples d’Afrique un message d’encouragement et d’amitié.
Nos deux peuples n’ont jamais voulu de la domination elle leur a été imposée par la force et la supériorité technique momentanée. Mais l’impérialisme au fur et à mesure qu’il vieillit, détruit par ses propres contradictions, ses liens d’unité alors que les peuples placés sous sa domination se retrouvent compagnons de lutte contre un ennemi commun, nouent dans le sang et dans la sueur des liens indestructibles d’amitié que l’histoire se charge à tout moment d’élargir et de consolider. En dehors de cette considération générale, les peuples de Chine et d’Afrique en plus de la société de misère et de domination raciale _ eux qu’on appelle les hommes de couleur_ ils ont été humiliés, calomniés, mais cette unité de condition a jeté les fondements d’une amitié.

Nos peuples sont aujourd’hui chargé par la révolution de modifier la société de misère et de domination , l’état de sous-développement , la nature des rapports des hommes de nos sociétés pour parvenir à une nouvelle société de liberté et de bien-être, à un état de plein développement technique et culturel établissant de justes rapports entre les hommes qui seront frère et égaux par la suppression totale de toute forme d’exploitation.

Cette mission qui nous est commune et qui enthousiasme nos peuples créent des conditions nouvelles pour le renforcement de nos liens d’amitié.
C’est pourquoi nous n’avons pas hésité durant vos visites d’accéder au désir humanisme de vos masses, pour leur donner des informations sur la situation de l’Afrique, sur le développement de la lutte anti-impérialisme qui s’y poursuit.
C’est pourquoi notre délégation a fait peut être preuve de curiosité excessive pour connaitre jusqu’aux moindre détails la révolution Chinoise. Il est évident que ces échanges de vues ne font que renforcer la compréhension mutuelle de nos deux peuples.

Mais comment ne pas parler de l’association des amitiés des peuples de Chine et d’Afrique qui a bien voulu organiser un banquet en notre honneur ?
Comment ne pas parler de la visite de la délégation du gouvernement de la République de Guinée conduite par le président Sékou Touré ? il suffit de voir l’accueil qui était réservé à cette avant-garde africaine, l’enthousiasme qui a célébrer le traité d’amitié et les accords sino-guinéens, pour être persuader que le peuple de Chine désire très sincèrement renforcer les liens d’amitié qui unissent aux peuples d’Afrique. Nous sommes, quant à nous, convaincus que l’établissement de fréquentes visites d’amitié, le développement et d’informations sont des formes justes pour manifester notre amitié et les accords que votre gouvernement ont conclus avec la délégation gouvernementale guinéenne ont, non seulement renforcé le camp anti-impérialiste, mais ouvert de nouvelles perspectives au mouvement de libération africaine.

Notre fédération a conscience qu’elle jouera un rôle important en faisant connaitre la vérité sur la Chine comme notre propre expérience, comme un grand appui au mouvement des peuples d’Afrique contre l’impérialisme et le colonialisme pour l’indépendance nationale. Le mouvement de libération nationale s’est puissamment développé ces dernières années et a fondamentalement modifié la physionomie politique de notre continent. Ainsi les impérialistes ont été occultés à chercher de nouvelles méthodes de domination. Bien que la plupart des pays d’Afrique soient solennellement promus à l’indépendance, les impérialistes tentent impérialistes tentent de maintenir une armée de domination, de perpétuer leur exploitation économique, de mener l’oppression culturelle et cela avec complicité de certains agents autochtones. Ainsi la tâche principale de notre révolution est de combattre cette mystification, ce néo-colonialisme, pour accéder à une indépendance nationale totale.

Les africains n’accepteront pas de chasser le loup pour recevoir à l’autre porte le loup en redingote. Maintenant plus que jamais, le développement du mouvement de libération nationale crée de plus en plus des conditions nouvelles pour réaliser l’unité africaine dans l’indépendance. La domination a divisé notre pays, elle morcelé notre économie, elle a brisé et vidé nos cultures, elle a étouffé le développement autonome de nos sociétés. Aussi nos peuples ont-ils conscience de la force qu’ils représentent lorsqu’ils sont unis dans la liberté. Seule, cette unité peut regrouper nos économies, faciliter une planification, dégager la voie d’une véritable et authentique culture africaine. Elle se fera malgré les impérialistes car elle est une exigence de l’histoire.

Notre lutte est une lutte commune à tous les peuples. Nos victoires affaiblissement l’impérialisme et aident la classe ouvrière de ces pays impérialistes à mener leurs luttes de libération sociale dans de meilleures conditions.
Nos victoires précipitent la chute de l’impérialisme qui est une menace constate pour la paix mondiale.
Maintenant, les impérialistes dans leur rage forcenée, sous la conduite des monopoles américains, utilisent la force brutale, les pires répressions, les mesures les plus indignes pour perpétuer leur domination sur les peuples d’Afrique, d’Afrique et d’Amérique Latine.

L’Algérie est on feu et sang ; le Cameroun est en feu et en sang ; le Congo dans la pression brutale plus écœurante ; la notion cubaine est menacée dans sa sécurité intérieure ; Taiwan est encore occupé par les Américains et leurs serviles agents ; dans les pays capitalistes et impérialistes, les peuples subissent l’oppression la plus indigne. Que dire ? Sinon ; demander aux peuples du monde entier, de s’unir dans la lutte commune contre l’impérialisme ; pour une paix durable, pour une coopération basée sur l’amitié, l’égalité.

Salam bro, juste modifier la signature stp*

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