Birame Khoudia Lo : « 125 milliards de FCFA détournés, Une insulte au peuple sénégalais et à l’avenir de nos enfants »
L’affaire des 125 milliards de FCFA révélée par L’Observateur est bien plus qu’un simple
scandale financier. C’est une gifle infligée à chaque Sénégalais qui lutte quotidiennement pour
offrir un avenir décent à ses enfants. C’est une insulte à ces milliers d’élèves qui étudient dans
des abris provisoires, sous des tentes ou dans des conditions indignes, pendant que des
prédateurs en costard cravate détournent des fonds publics pour alimenter leur luxe et leur
cupidité.
125 milliards de FCFA : De quoi parle-t-on ?
125 milliards de FCFA. Ce chiffre, aussi vertigineux qu’abstrait pour la majorité des Sénégalais,
prend tout son sens lorsqu’on le traduit en réalités concrètes. Avec cette somme, nous pourrions
construire 1 250 écoles primaires modernes, chacune dotée de salles de classe équipées, de
bibliothèques, de cantines et de sanitaires dignes. Nous pourrions éradiquer définitivement les
abris provisoires qui servent aujourd’hui de salles de classe à des milliers d’enfants sénégalais.
Nous pourrions offrir à nos enfants un environnement propice à l’apprentissage, à
l’épanouissement et à la réussite.
Mais non. Au lieu de cela, ces 125 milliards ont été dilapidés dans des transactions opaques,
des sociétés écrans et des mécanismes de blanchiment d’argent. Au lieu de servir le peuple, ces
fonds ont enrichi une poignée d’individus sans scrupules, dont Tahirou Sarr, cet homme
d’affaires richissime qui semble avoir fait de la prédation financière son métier.
Comment on peut construire 1 250 écoles primaires modernes avec 125 milliards de FCFA
L’affaire des 125 milliards de FCFA détournés soulève une question fondamentale : que
pourrait-on accomplir avec une telle somme si elle était utilisée pour le bien commun ? Pour
répondre à cette question, prenons l’exemple concret de la construction d’écoles primaires
modernes, un besoin urgent au Sénégal, où des milliers d’enfants étudient encore dans des abris
provisoires.
Le coût moyen d’une école primaire moderne
Selon les données du Ministère de l’Éducation nationale et des organisations internationales
comme l’UNESCO, le coût moyen pour construire une école primaire moderne au Sénégal est
estimé à 100 millions de FCFA. Ce montant inclut :
• La construction des bâtiments : salles de classe, bureaux administratifs, bibliothèque,
cantine et sanitaires.
• L’équipement : tables-bancs, tableaux, matériel pédagogique et informatique de base.
• Les infrastructures annexes : cour de récréation, clôture de sécurité et système
d’adduction d’eau.
Ce chiffre de 100 millions de FCFA par école est réaliste et correspond aux projets déjà réalisés
dans le cadre de partenariats publics ou de coopérations internationales.
Calcul simple : 125 milliards de FCFA divisés par 100 millions par école
Avec un coût unitaire de 100 millions de FCFA, le calcul est simple :
125 000 000 000 FCFA/100 000 000 FCFA/école =1 250 écoles modernes
Ainsi, 125 milliards de FCFA permettraient de construire 1 250 écoles primaires
modernes.
Impact concret sur le système éducatif sénégalais
La construction de 1 250 écoles primaires modernes aurait un impact transformateur sur
l’éducation au Sénégal :
• Éradication des abris provisoires : Ces écoles permettraient de remplacer les abris
provisoires, souvent insalubres et dangereux, par des infrastructures pérennes et
adaptées.
• Amélioration des conditions d’apprentissage : Des salles de classe bien équipées et
des espaces dédiés (bibliothèques, cantines) favoriseraient un meilleur apprentissage
pour les élèves.
• Réduction des effectifs par classe : Avec plus d’écoles, la densité d’élèves par classe
diminuerait, permettant un enseignement plus personnalisé.
• Accès à l’éducation pour tous : Ces écoles pourraient être réparties dans les zones
rurales et urbaines défavorisées, offrant un accès à l’éducation à des milliers d’enfants
actuellement exclus du système scolaire.
Comparaison avec les besoins actuels
Selon le Ministère de l’Éducation nationale, le Sénégal compte encore des milliers d’abris
provisoires utilisés comme salles de classe. En 2023, on estime que plus de 3 000 abris
provisoires sont encore en service, exposant les élèves à des conditions difficiles (chaleur,
pluie, insécurité, serpents et autres animaux en divagation). La construction de 1 250 écoles
modernes permettrait de résorber une grande partie de ce déficit et de faire un pas de géant vers
l’objectif d’une éducation de qualité pour tous.
Un investissement pour l’avenir
Investir 125 milliards de FCFA dans l’éducation, c’est investir dans l’avenir du Sénégal. Une
école moderne, c’est :
• Un lieu d’apprentissage où les enfants peuvent développer leur potentiel.
• Un espace de sécurité où les élèves sont protégés des intempéries et des dangers
extérieurs.
• Un catalyseur de développement qui contribue à réduire les inégalités sociales et à
préparer la relève de demain.
Un choix de société
Les 125 milliards de FCFA détournés ne sont pas seulement une somme d’argent. Ils
représentent un choix de société : celui de privilégier l’enrichissement personnel de quelquesuns au détriment du bien-être collectif. Avec cette somme, nous pourrions construire 1 250
écoles primaires modernes, offrant à des centaines de milliers d’enfants sénégalais la chance
d’étudier dans des conditions dignes.
Il est temps de réclamer que les fonds publics soient utilisés pour servir le peuple, et non pour
enrichir une poignée de prédateurs. Il est temps de construire un Sénégal où l’éducation est une
priorité, où chaque enfant a la chance de réussir, et où les ressources sont gérées avec
transparence et intégrité.
Le rôle trouble du député Farba Ngom
Au cœur de ce scandale, un nom revient sans cesse : celui du député Farba Ngom. Présenté
comme une figure clé dans cette affaire, Farba Ngom incarne parfaitement la collusion entre le
monde politique et les milieux d’affaires véreux. Selon les enquêtes de la Centif, il aurait joué
un rôle central dans les transactions suspectes, notamment à travers des sociétés comme Sci
Haba, représentée par Ismaïla Ngom, présumé être son frère.
Comment un élu de la nation, censé représenter et défendre les intérêts du peuple, peut-il se
retrouver impliqué dans un tel scandale ? Comment peut-il justifier des virements de plusieurs
milliards de FCFA vers des sociétés écrans, sans aucune transparence ni justification légitime ?
Farba Ngom n’est pas seulement un député ; il est le symbole d’une classe politique
déconnectée des réalités du peuple, une classe qui utilise son pouvoir pour s’enrichir au
détriment des citoyens.
La complicité du système Macky Sall
Derrière chaque scandale financier au Sénégal, il y a un système. Un système qui protège les
puissants, qui étouffe les enquêtes et qui garantit l’impunité aux prédateurs de la République.
Ce système, c’est celui de Macky Sall, le président sortant, qui a transformé notre pays en un
terrain de jeu pour les affairistes et les profiteurs.
Comment expliquer que des milliards de FCFA provenant du Trésor public aient pu être
transférés à des sociétés privées sans contrôle ni transparence ? Comment expliquer que des
virements de plusieurs milliards aient été effectués sans que personne ne pose de questions ?
La réponse est simple : parce que ceux qui étaient censés protéger les deniers publics étaient
complices. Parce que Macky Sall et son régime ont fermé les yeux sur ces pratiques, préférant
protéger leurs amis plutôt que de servir le peuple.
La mesquinerie des prédateurs
Ce qui rend ce scandale encore plus insupportable, c’est la mesquinerie de ces prédateurs.
Pendant que des enfants étudient sous des tentes, que des enseignants se battent avec des
moyens dérisoires et que des parents sacrifient tout pour offrir une éducation à leurs enfants,
ces individus s’enrichissent sur le dos du peuple. Ils vivent dans le luxe, roulent en voitures de
sport, fréquentent les palaces et se pavanent dans des soirées mondaines, tandis que l’avenir de
notre pays est sacrifié sur l’autel de leur cupidité.
Tahirou Sarr, Farba Ngom et leurs complices ne sont pas seulement des criminels financiers.
Ce sont des ennemis du développement, des ennemis de l’éducation, des ennemis de l’avenir
du Sénégal. Ils représentent tout ce que notre pays ne devrait jamais tolérer : l’égoïsme, la
corruption et le mépris du peuple.
L’urgence d’agir
Face à ce scandale, nous ne pouvons pas nous contenter de dénoncer. Nous devons agir. Nous
devons exiger que tous les responsables de ce détournement, y compris Farba Ngom, soient
traduits en justice et que les fonds détournés soient récupérés pour servir enfin le bien commun.
Nous devons exiger une transparence totale dans la gestion des deniers publics et une réforme
profonde de notre système financier pour empêcher que de tels scandales ne se reproduisent.
Mais surtout, nous devons nous rappeler que chaque milliard détourné, c’est des écoles qui ne
seront pas construites, un hôpital qui ne verra pas le jour, des enfants qui ne pourront pas étudier
dans des conditions dignes. Nous devons nous battre pour que ces 125 milliards ne soient pas
seulement un chiffre dans un rapport, mais un symbole de notre détermination à construire un
Sénégal meilleur.
Un appel à la mobilisation
Aux Sénégalais, je dis ceci : ne laissons pas ces prédateurs voler l’avenir de nos enfants. Ne
laissons pas Macky Sall et son système nous voler notre dignité. Mobilisons-nous pour exiger
la vérité, la justice et la transparence. Mobilisons-nous pour que ces 125 milliards soient enfin
utilisés pour ce qui compte vraiment : l’éducation, la santé et le développement de notre pays.
Le Sénégal mérite mieux que cela. Nos enfants méritent mieux que cela. Et nous, en tant que
citoyens, avons le devoir de nous battre pour eux.
Birame Khoudia LO
Responsable PASTEF
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