Berlin : Mise à nu des violations graves des droits de l’homme des dirigeants du Polisario

Une délégation de la société civile des provinces du Sud du Royaume du Maroc a mis à nu, au cours de cette semaine à Berlin, les graves violations des droits de l’homme perpétrées par les dirigeants du polisario contre les sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf, en territoire algérien.

Lors des rencontres tenues avec des responsables du Bundestag, et des conférences organisées à Berlin, la délégation, qui était composée, entre autres, du président de l’ASADEDH, Ramdan Masoud, représentant les victimes de la milice du polisario, et de Khira Khribich, qui a vécu une vingtaine d’année dans les camps de Tindouf, a témoigné des différentes formes de torture et de leurs conséquences sur la vie des victimes, et des crimes commis par le polisario contre les populations sahraouies séquestrées dans lesdits camps.

Le président de l’ASADEDH a également interpellé des membres du parlement allemand sur les disparitions forcées et les exactions perpétrées par les milices du polisario dans les camps de Tindouf, en territoire algérien, avec la complicité des autorités de ce pays et a exposé les détails de la plainte déposée contre les dirigeants des séparatistes et à leur tête Brahim Ghali, et du complot pour lui faire éviter une condamnation pour crimes contre l’humanité.

Par ailleurs, d’autres membres de la délégation, notamment Limam Boussif, chef d’entreprise et acteur associatif, et Zineb Ramdan, jeune entrepreneuse à Laayoune, ont axé leurs interventions sur les opportunités d’entreprenariat accessibles pour les jeunes des Provinces du sud, et sur le potentiel de la région en matière d’investissements durables, de production d’énergie verte, et des potentialités halieutiques et portuaires.

Pour sa part, Shaibata Mrabih Rabou, Président du Centre du Sahara pour les études et la recherche sur le développement et les droits de l’Homme, a souligné que l’Initiative d’autonomie, qualifiée de sérieuse et crédible dans toutes les résolutions du Conseil de Sécurité depuis 2007, a été élaborée à travers un processus consultatif associant tous les segments des populations sahraouis du Royaume. Il a également saisi l’occasion pour démentir les allégations concernant la représentativité du polisario, en affirmant que les seuls représentants légitimes de la population du Sahara marocain, sont les élus locaux de la région, dont il fait lui-même partie.

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