Barthélémy Dias veut faire défiler, à la barre, Ousmane Ngom, Macky Sall et les « commendataires » du Pds

Chose promise, chose due. La commission ad-hoc, présidée par Mousthapha Diakhaté, président du groupe parlementaire de Benno Bokk Yakaar, a statué sur la levée de l’immunité parlementaire de Barth, comme il l’a toujours réclamé. Une bataille s’impose alors pour Barthélémy Dias qui, comme à son habitude, n’a pas attendu longtemps pour attaquer. Il veut voir défiler, à la barre, tous ceux qui l’ont « accusé », « défendu » et les « commanditaires » de l’attaque de la mairie Mermoz Sacré-cœur. 

Ils sont 62 députés à avoir voté pour la levée de son immunité parlementaire, dont Barth lui même, contre 14 et quatre abstentions. Le maire de Mermoz Sacré-cœur, accusé du meurtre de Ndiaga Diouf, fera donc face au juge. Mais, Dias-fils ne veut pas se laisser faire et compte entraîner, avec lui, d’autres personnalités. Il compte faire défiler, devant la barre, des « ténors » de l’ancien régime dont le président Macky Sall.

Ainsi, les « commendataires », ses accusateurs et même ceux qui ont eu à clamer son innocence ne seront pas épargnés. Selon Barthélémy Dias, « la vérité était défendue, à l’époque par certains. Ces derniers devront venir témoigner de cette vérité à la barre du tribunal et  j’espère que chacun assumera ses responsabilités par le respect au tribunal. » Faisant allusion à Ousmane Ngom qui, à l’époque était ministre de l’Intérieur, Macky Sall qui n’avait manqué de le défendre en affirmant, chez Barth, que ce dernier n’avait fait que de la légitime défense.

Il poursuit: « A la veille de l’ouverture du procès, je vous donnerai des preuves qu’il s’agissait d’une attaque à main armée commanditée par des hommes politiques de l’époque. Je rappelle qu’aucun d’entre eux n’est décédé ni ne dispose d’une immunité parlementaire. Certains d’entre eux cherchent à se rapprocher du pouvoir, dont l’ancien ministre de l’intérieur, tout le monde viendra témoigner. » Affirmant ainsi faire l’objet d’un complot d’Etat parce qu’il refuse de faire parti des « hommes qu’on peut piétiner« .

De son côté, Me El Hadji Diouf, son avocat de renchérir: « Si quelqu’un est fusillé, il tombe, mais personne n’a vu le corps de la victime. Donc, on n’a pas tué Ndiaga Diouf à la mairie de Mermoz Sacré-cœur. Les films des événements ne montrent pas  Ndiaga Diouf. Aucune image de la victime.L’expert balistique a montré que Barth n’a pas tué Ndiaga Diouf. » Selon lui, tout le monde a vu Dias fils avec une arme, mais personne n’a vu le corps de la victime, Ndiaga Diouf.

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