Assaut contre Melilla : Un spécialiste de la migration évoque les causes du drame, 10 jours après les évènements

Plus de vingt migrants sont morts le 24 juin en tentant d’entrer dans l’enclave espagnole de Melilla. Ces nombreux migrants subsahariens, regroupés pour franchir la frontière entre Nador et Melilia. Lors de leur tentative de franchir la clôture entre Nador et Melilia, quelque 2.000 migrants clandestins subsahariens auraient fait usage d’une violence inouïe contre les forces de l’ordre. A travers une série de publications sur Twitter, Carl Johnson, profil connu et largement suivi sur le réseau au petit oiseau bleu, conclut que les autorités algériennes seraient dans le coup de l’assaut mortel donné à Nador vers Melilla.

« Les migrants étaient en majorité soudanais. D’autres venaient du Tchad, du Sud-Soudan et de l’Érythrée. Ils sont arrivés au Maroc en traversant la Libye, puis l’Algérie. C’est un parcours inédit, car les migrants d’Afrique de l’Est n’ont pas l’habitude d’aller au Maroc. Pour traverser l’Algérie, les autorités algériennes auraient collaboré avec les passeurs. Elles auraient donné l’accord à ces réseaux pour circuler en Algérie, afin d’arriver à Maghnia qui se situe à 11km du Maroc », a tweeté M. Johnson.

Abordant l’organisation des migrants, il affirme que le « Boss » travaille avec un algérien, chargé de guider les migrants pendant les passages clandestins. Et le passage a un coût évalué entre 300€ et 500€.

« Les migrants accèdent au Maroc par groupes de 20/40. Ils atteignent Oujda, Berkane puis Nador. Ahmad, un soudanais de 35 ans, contrôle les camps de migrants dans la forêt de Nador. Il est le seul à être en contact avec le Boss en Algérie. Son visage est caché H24. Officiellement, sa trace a été perdue après l’assaut », précise-t-il dans ses tweets.

Selon toujours les affirmations de Carl Johnson, « les migrants se sont entraînés pendant 1 mois pour l’assaut. Ils ont créé des armes sophistiquées. Ils comptaient aussi attaquer la police Marocaine avec de l’acide sulfurique ».

A l’en croire, « les services Marocains étaient au courant de tout dans les moindres détails. Les vidéos qui ont retracé le trajet des migrants est la preuve qu’ils étaient surveillés ».

« Une chose est suspecte. Pourquoi les migrants ont ciblé le lieu le plus surveillé [le post frontalier] ? Ils auraient pu escalader un mur moins sécurisé et plus simple d’accès ? », se questionne-t-il.

La raison est simple, poursuit-il, « les chefs de l’assaut voulaient la confrontation armée avec la police Marocaine. Les armes empoisonnées et la violence de l’assaut : les migrants cherchaient à tuer des Marocains ».

« La veille de l’assaut, la police lançait une opération de ratissage. Mais les migrants étaient déterminés à se battre. La police a décidé de ne pas faire pression sur eux car ils se seraient cachés en ville et auraient mis la vie des Marocains en péril. La police était informée du plan de l’assaut. Elle a choisi de ne pas intervenir, pour que la stratégie d’attaque des migrants échoue », conclut Carl Johnson dans sa série de tweets quelques jours après ce drame.

Rappelons qu’au moins 23 migrants ont péri et 140 policiers ont été blessés lors de cette tentative d’entrée de quelque 2.000 migrants dans l’enclave espagnole de Melilla, en territoire marocain. Ce bilan est le plus meurtrier jamais enregistré lors des nombreuses tentatives de migrants subsahariens de pénétrer à Melilla et dans l’enclave espagnole voisine de Ceuta.

Un commentaire

  1. am

    Senego vous vous foutez de la gueule de vos lecteurs. Comment peut-on faire un article à partir des élucubrations d’un blaireau sur Twitter

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