Ass-Kaw réclame plus de considération au sein du Pds et continue de mener le combat pour Karim Wade…

Plus de considération, c’est le souhait de Moussa Mané, président Ass-Kaw (Action des Soutiens et de Solidarité à Karim Wade) International. Créé en « réaction politique« , selon notre interlocuteur, face à à l’emprisonnement de Karim Wade, « sans preuve par le Gouvernement en place« , Ass-Kaw continu le combat pour que Karim recouvre la « liberté », et puisse retourner au Sénégal. Karim Wade reste leur priorité. Dans un entretien avec senego, M. Mané de confier ses volontés.

Ass-Kaw est un mouvement de soutien à caractère international, né en France le 13 juillet 2013, d’une initiative citoyenne et d’un sursaut patriotique de citoyens sénégalais épris de Justice, attachés à des valeurs républicaines, et soucieux du développement de leur pays. « Dans un Etat de droit, tout doit être clair, transparent« , tient à préciser Moussa Mané, concernant le procès de Karim Wade. De son avis, aucune transparence n’a été notée dans ce dossier où des « négociations secrètes » ont été menées.

Les élections législatives ont été marquées par une victoire de la Coalition Bby, suivies, de façon surprenante pour bon nombre des Sénégalais, du Pds. Et à la question de savoir le rôle joué par Ass-kaw lors de ces élections, notre interlocuteur de confier: « nous avons des représentants locaux. Et je pense qu’on ne peut être d’Ass-kaw sans être du Pds, vis versa. J’étais candidat au niveau de Goudomp, en Casamance, nous avons eu quelques petits soucis, n’empêche que j’ai été un acteur clé pendant la campagne électorale qui a eu lieu pendant les élections législatives, dans cette localité. »

Sur ce, le président d’Ass-kaw International aimerait du Pds, que leurs membres soient impliqués davantage, localement, et en même temps qu’ils puissent s’affirmer, non pas en tant qu’entité, mais qu’ils puissent collaborer avec leurs partenaires en tant qu’hommes politiques. « Nous ne voulons pas être des supplétifs de nos partenaires« , précise-t-il. Et à lui d’enchérir : « On est pas totalement du Pds, nous avons l’impression qu’ils nous prennent pour des supplétifs. A l’intérieur du Sénégal, je pense que les gens nous minimisent. »

Depuis qu’il est exilé au Qatar, on n’entend plus Karim Wade. Moussa Mané de confier qu’il devrait y avoir un éclaircissement de la part des personnes qui sont au fait de ce qui se passe afin de réconforter leur position face aux élections présidentielles qui se profilent à l’horizon.

« Être ‘Karimiste’ ne signifie pas être attaché en la personne de Karim. C’est tout simplement dire que la mission que lui a confié le président Wade, dans le cadre d’un Gouvernement, il l’a bien accompli. Ce qui fait qu’on est derrière lui. Nous sommes sûr que s’il était là, on assisterait à un certain engouement. Nous essayons de nous organiser comme on le faut à Paris, Genève… pour le retour de Karim Wade. Nous sommes conscients du danger qui pourra provenir de l’Etat qui pourrait réactiver la justice à l’encontre de Karim Wade. »

Et quant à la nomination de Aliou Sall, frère du Président de la République comme DG de la caisse de dépôts et consignation, M. Mané n’a pas voulu trop s’aventurer sur la question. « Si nous commençons à débattre sur la nomination du frère du Président, c’est comme si nous admettions le fait que Karim ait été choisi par son Papa, à l’époque, dans son Gouvernement. Mais une chose est sûre, si Karim Wade décidait de revenir au Sénégal, le Gouvernement fera tout pour l’en empêcher« , précise-t-il.

1 COMMENTAIRE
  • Lodia

    Gnakk jomm

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