Cheikh Issa Sall était, ce dimanche, l’invité de l’émission « Grand Jury » de la Rfm. Il a été interpellé sur l’emprisonnement du leader de Pastef Ousmane Sonko et la dissolution de son parti, qu’il dit avoir « prédit ».
Le maire de Mbour justifie ces faits par le fait « qu’ils (Sonko et Cie) étaient venus par effraction dans un champ qu’ils ne connaissaient pas et les méthodes utilisées n’étaient pas des plus appropriées pour avancer en politique… Dans le champ politique, c’est des discussions, c’est la confrontation des idées, c’est porter un projet de société, essayer de le faire comprendre et de le faire accepter par les populations… »
Avant de poursuivre : « Puis se battre par des moyens démocratiques au niveau de toutes les élections organisées afin d’avoir des positions qui nous permettent de mettre en œuvre ces projets. La démarche de Pastef, c’était des agressions physiques, des agressions verbales, c’est l’appel à la violence. Dans les débats, lorsqu’on n’est pas avec eux, on est attaqué à outrance et parfois même en utilisant des méthodes extrêmement violentes qui avaient même poussé quelques intellectuels à vouloir se désengager du débat public. Ce qui est extrêmement dommageable pour notre pays… On ne peut pas accepter qu’un parti politique ait des liens avec des organisations terroristes« .