Alioune Tine :  » Le dialogue politique n’est pas facile à définir dans le contexte politique sénégalais… »

A quelques heures du début du Dialogue national initié par le chef de l’Etat, Macky Sall, Senego a accroché le responsable d’Amnesty international en Afrique de l’ouest et du Centre et ancien secrétaire exécutif de la Raddho. Pour Alioune Tine le dialogue est utile. Il permet de résoudre pacifiquement les violences, mais il est difficile à réaliser dans ce Sénégal où la bonne foi est une denrée rare

Que signifie le dialogue national dans le contexte sénégalais ?

Alioune Tine: Le dialogue politique n’est guère facile à définir dans le contexte politique sénégalais où la défiance est la chose la mieux partagée et où la bonne foi peut être aussi une denrée rare. Cela dit le dialogue est utile chaque fois qu’il permet de renforcer le vivre-ensemble.Pour cela de mon point de vue il est toujours utile de s’appuyer sur le dialogue pour résoudre pacifiquement les violences de toutes natures qui existent réellement ou virtuellement dans notre société .

Y a t-il nécessité de discuter entre sénégalais et qui doit être invité ?

Alioune Tine: Tout le monde ne peut pas participer au dialogue, mais il faut absolument que les principaux acteurs de l’espace politique et social doté d’une réelle légitimité et reconnaissance dans leur domaine d’activité y soient conviés

Est ce que avec 400 invités on peut sortir quelque chose de concrets ? Et quelles sont les chances de réussite?

Alioune Tine: C’est une question à laquelle je ne peux répondre à priori car tout m’échappe sur les critères de choix de ce chiffre.

A votre avis, de quoi peut-on discuter dans cette rencontre, car tout est URGENCE au Sénégal ?

Alioune Tine: justement une des questions de fond c’est la définition des termes de référence qui permettent de lister les urgences et de les hiérarchiser. En dehors de ces considérations il est très difficile de décider du reste.

1 COMMENTAIRES
  • charles

    CC il est de retour l’ami des PD. Comment tu vas avec tes droits de l’homme.

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