Le président du Comité sénégalais des droits de l’homme s’est explique, hier, sur Sud Fm concernant le procès de Karim Wade. Soulignant que c’est normal qu’on parle de procès politique en raison des acteurs politiques en présence, M. Tine s’est soucié également des droits du fils du président Wade.«Nous avons voulu savoir si ses droits en tant que détenu ont été respectés. Si nous ne l’avions pas fait, on nous aurait accusé de faire de la discrimination», a informé le président du Comité sénégalais des droits de l’homme. Pour le cas Bibo Bourgi qui s’est présenté devant la Cour en chaise roulante, Alioune Tine est dans tous ses états: «Le Sénégal n’est pas l’Egypte. Il faut qu’on soit au dessus et qu’on sache qu’on a dans ce pays des choses, indépendamment de la culture occidentale. On est un pays où on respecte les droits humains ; nous avons cette culture du respect de la dignité humaine ; il faut qu’on la garde». A rappeler que Alioune Tine a été éconduit par Karim Wade lorsqu’il a voulu tout simplement s’enquérir de ses conditions de détentions.
Alioune Tine sur le cas Bibo Bourgi : «Le Sénégal n’est pas l’Egypte"
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