Alioune Tine : « Il arrive que la langue fourche. On rattrape, et on avance »

Alioune Tine, président d’Afrikajom Center, a appelé au dialogue et au respect mutuel entre l’État et la société civile suite à des propos du Premier ministre Ousmane Sonko jugés offensants envers certains acteurs de la société civile. Il a insisté sur l’importance de l’écoute et d’une gouvernance inclusive.

L’importance du dialogue et du respect

Alioune Tine a souligné le rôle crucial de la société civile dans une démocratie, notamment dans sa capacité à maintenir un lien critique et constructif avec le pouvoir. Il a plaidé pour un retour au dialogue et au respect mutuel entre l’État et la société civile.

Le défi de la communication et le risque de la « tyrannie de la majorité »

Le président d’Afrikajom Center a mis en garde contre le déficit de communication entre les dirigeants et les citoyens. Il a évoqué le risque d’une « tyrannie de la majorité », concept développé par Tocqueville, où une majorité politique en place pourrait ignorer les autres voix.

L’importance de l’écoute et de la responsabilité réciproque

Alioune Tine a insisté sur la nécessité d’une autorité fondée sur la légitimité et l’acceptation populaire, et non uniquement sur la contrainte. Il a estimé que la colère citoyenne doit être entendue et comprise. Le dialogue, selon lui, est essentiel pour une démocratie vivante et inclusive.

Appel à la réussite de la transition politique

Reconnaissant que des maladresses verbales peuvent survenir, Alioune Tine a appelé à les corriger sans rigidité. « Il arrive que la langue fourche. On rattrape, et on avance », a-t-il déclaré. Il a réaffirmé que la société civile souhaite majoritairement la réussite de la transition politique et a appelé à éviter un nouvel échec démocratique, préjudiciable au Sénégal et à l’image de l’Afrique. Il a rappelé l’importance des partenariats pour la paix et le dialogue au Sénégal.

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17 commentaires

  1. Babalou Sylla

    Oui, vraiment décevant la societé civile senegalaise. Jamais aucune condamnation des insulteurs et aucun appel à réguler ce nouveau phénomène des chroniqueurs. Pourquoi seraient ils intouchables? Qui décide que quelqu’un est chroniqueurs? Les journalistes auraient des obligations, une charte. Les chroniqueurs, au nom de la liberté d’expression peuvent insulter qui ils veulent, et on devrait l’accepter. Tous des corrompus!


  2. Un passant qui passe

    Ou est votre dignité et votre honneur ? Soyez fort et répondez fortement à une humiliante insulte. Vous courbez l’échine et c’est dommage. Il ne connaît que le confrontation, il faudra utiliser les mêmes armes que lui . C’est TOUT !


  3. Ndiaye

    Pauvre con ! La langue fourche …ce sont des insultes inadmissibles ! SONKO démission rékk ! Sinon on ira le sortir de la PRIMATURE pour le ramener se faire sucer à Sweet Beauty !


  4. Samba gueye

    Dommage que ni la société civile ni les leaders politiques n’ont condamné ou demandé à bannir les insultes et autres comportement indescents dans les médias ou la politique. Au contraire ils les assimulent à la liberté d’expression. Quelle maturité!


  5. Mamadou Diop

    Alioune Tine foutez nous la paix. Yène rek yèna amoul diam. A cause des robinets qui vous sont coupés.

    Vous créez des tensions là où il n’y en a pas. Des fumiers!!


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