Alerte : les Sénégalais font beaucoup trop d’enfants

Malgré sa délicatesse et sa sensibilité dans un pays de plus de 90% de musulmans et 5% de catholiques, évoquer la question de la natalité s’impose malheureusement à notre pays. La femme sénégalaise fait en moyenne 5 enfants et même 7 dans les couches les plus pauvres. Ce taux de fécondité annihile tous les efforts développement. Aucun plan de développement, aucun plan d’émergence ne peut tenir devant ce taux. C’est pourquoi, malgré toutes les politiques mises en branle depuis 50 ans, le Sénégal ne se développe pas.

Aujourd’hui, la situation est encore plus préoccupante, il suffit de regarder les statistiques démographiques pour se rendre compte de l’évidence. Pour se développer, il faut nécessairement baisser notre natalité.

Le Président Macky Sall le reconnait, il disait récemment “Pour que le Sénégal soit émergent, il faut que le taux de fécondité soit ramené à 3 enfants par femme.”
Le Symposium sur le dividende démographique ouvert ce lundi à Dakar pose le problème sans états d’âme. La voix autorisée de la Banque mondiale confirme les propos du Président Macky Sall. En effet, le dividende démographique au Sénégal est limité par un taux de fertilité ‘’trop élevé’’ de 5 naissances par femme et le manque d’emplois de qualité pour la population active, a estimé lundi à Dakar, la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, Louise Cord.

“Par exemple, au Sénégal, le taux de dépendance étant le plus élevé que pour les pays de la sous-région, on estime que le Dividende Démographique contribue seulement pour un demi-point de la croissance économique, alors qu’il devrait atteindre au moins un point entier ou plus”, a-t-elle dit.

Elle s’exprimait à l’ouverture du Symposium de haut niveau sur le dividende démographique et le développement de l’Afrique en présence du Premier ministre sénégalais, Mahammed Boune Abdallah Dionne.

Selon elle, le dividende démographique requiert des politiques publiques favorisant à la fois une transition rapide de fertilité et l’émergence d’une force de travail active, qualifiée et employée. “C’est d’ailleurs la faible efficacité de ces politiques publiques qui font que plusieurs pays africains ne récoltent pas les fruits d’un dividende démographique aussi élevé”.

En Afrique, déclare-t-elle, le défi n’est pas la croissance de la population en soi, compte tenu du fait que beaucoup de pays africains sont en fait sous-peuplés, mais le défi est plutôt dans la structure d’âge des populations.

“Cette structure d’âge peut être mesurée grâce au ratio de la population active par rapport aux dépendants. Dans tous les pays émergents, ce ratio s’est accru à 2 ou 2.5. Cependant, en Afrique, il se maintient à 1.2, et sa croissance reste très lente et est prévue de monter jusqu’à 1.6 en 2050”, a-t-elle annoncé.

Selon elle, “une faible proportion de population active constitue une pression importante pour l’Etat et peut l’empêcher de profiter du dividende démographique”.

“Un nombre important de dépendants implique des dépenses sociales accrues, notamment pour l’école et les services de santé, alors que le nombre relativement restreint d’actifs constitue une contrainte pour les recettes fiscales”, a-t-elle prévenu.

Le Sénégal est dans une trajectoire marquée par un fort engagement  politique qui peut engendrer des résultats rapides. En effet, son programme de planification familiale a entraîné la hausse du taux de contraception de 12% à 20% en moins de 4 ans, ce qui constitue un exploit, même s’il faut continuer les efforts pour atteindre un taux de contraception adéquat, donc entre 50% et 60%, a-t-elle fait remarquer.

Elle dit être “convaincue que le Sénégal mettra l’accent davantage sur les populations les plus pauvres, car le taux de fécondité des 20% les plus pauvres est de 7 naissances par femme contre 5 en moyenne dans le pays”.

Aps

15 COMMENTAIRES
  • bara

    sante yalla la

  • rebatass

    yeneniou guis deh boulen niou thiatou

  • tumany1

    Thanks bara

  • parisfrance

    mo gueune capote yi deh

  • maxam

    merci parilafrance.kou âme sa diabare boula nerker âme 200dome khame wayye

  • Moussaka

    Ce sont des contre verites !!! ces theories sont fausses. …on peut bien se developer avec un tax de natalite de 4 a 5 enfants par femme..tout est question de politique coherente. ..

  • perso

    beaucoup de pays développé aimerai être a notre place les allemands par exemple.

  • senegalaise

    on doit le voir comme un signe de development niou diouk commencé liguey nourrir lène etat bi investir ci population bi c est mieux selon moi d en faire un alerte

  • dith

    machalah d

  • mami

    c bien de faire 15 gosse mai à condition de pas les envoyé mendier ou les laissé mourir de faim vwla tou so amoul thep bou mate ak deuwline ngua yemalé sa koy

  • vérité

    la main d’oeuvre humaine est la plus fiable et plus efficace ils ne peuvent pas procréer parceque ce sont des homosexuels ou des lesbiennes pour ne pas qu’on se développe ils veulent nous décourager réveillez vous

  • ousmane

    yokk jtou MOUHAMET (pstl) rekk ,sante yalle be yekk co

  • modou

    Mami wakh ko sa baye.

  • yokoute

    Ces theories sont bons pour les yeffeurs .gnoneu dagnouy yokk khete gui en 2050 on aura sera a 98%.

  • Beug doom

    Mamy kayma kate la sama koy reuyna dj

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