Mauvaise nouvelle pour la démographie au Sénégal : les femmes sénégalaises font moins d’enfants

Mauvaise nouvelle pour la démographie au Sénégal : les femmes sénégalaises font moins d’enfants

Le Sénégal a connu une diminution notable de la fécondité au cours des trente dernières années, avec un nombre moyen d’enfants par femme désormais inférieur à cinq, selon le dernier rapport de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD). Les résultats de l’Enquête démographique et de la santé continue (EDS-continue) de 2023 confirment cette tendance.

En 2005, l’indice synthétique de fécondité (ISF) était déjà en baisse, avec une moyenne de cinq enfants par femme pour celles en fin de procréation. Entre 1988 et 2019, l’ISF a chuté de 6,4 à 4,7 enfants par femme, et les données de 2023 indiquent une nouvelle diminution à quatre enfants par femme. Ces informations, selon Abdou Diouf, le directeur général de l’ANSD, sont cruciales pour les politiques démographiques.

L’EDS-continue 2023 avait pour objectif de recueillir divers indicateurs de santé, notamment la santé maternelle, infantile et infanto-juvénile, ainsi que des indicateurs démographiques pour analyser leur évolution. Abdou Diouf a précisé que l’indice synthétique de fécondité est passé de 5,3 à quatre enfants par femme entre 2005 et 2023, tandis que la mortalité infantile a considérablement diminué, passant de 121 à 40 pour mille naissances vivantes.

Lors de l’atelier de restitution des résultats de l’enquête, Abdou Diouf a noté une tendance continue à la baisse du nombre moyen d’enfants par femme à la fin de la période de reproduction. Cette enquête, menée après une pause de deux ans due à la pandémie de Covid-19, a mis en lumière les progrès du Sénégal dans les domaines de la fécondité, de la santé maternelle et infantile, et de la mortalité des enfants.

La mortalité infantile a diminué de 61 à 31 pour mille naissances vivantes chez les enfants de moins d’un an, et de 35 à 23 pour mille pour les enfants de moins de vingt-huit jours. L’enquête de 2023, réalisée en partenariat avec le ministère de la Santé et avec le soutien des partenaires techniques et financiers, est la 13ème édition de ce programme mondial commencé en 1986.

Lala Travaré, cheffe de la Division recensement et statistiques démographiques à l’ANSD, a présenté les principaux résultats, indiquant que 8782 ménages ont été enquêtés avec un taux de réponse de 98%. Les indicateurs de soins prénatals et postnatals restent élevés et stables depuis 2012, avec 97% des femmes ayant reçu des soins prénatals d’un prestataire qualifié. De plus, 92% des accouchements ont eu lieu dans des établissements de santé et 83% des femmes ont reçu des soins postnatals dans les deux premiers jours suivant l’accouchement.

Le taux de planification familiale est actuellement de 27% pour les femmes en âge de procréer, de 15 à 49 ans. Cette enquête vise à mesurer l’impact des programmes nationaux et internationaux mis en œuvre au Sénégal.

10 COMMENTAIRES
  • Pape Famara

    C’est à cause du cherté de la vie ,et les manques de rigueur pour l’entretien des femmes en terme de grossesse

  • Cheikh

    Avec une démographie ultra galopante que le pays a enregistrée ces dernières années je crois que ça c’est une bonne nouvelle

  • Diop

    Linga meun yor rk ngay diour

  • Niaga

    C’est le résultat de la politique de l’éducation pour tous et toutes.
    Merci au president Wade pour avoir ouvert des ecoles dans les villages les plus reculés

    • zero

      Pas que, on peut être éduqué et se marier tôt et avoir des enfants tôt…

      Le soucis c’est que les occidentaux font tout pour que notre natalité reste basse : Favoriser la contraception (Asbef en autres), favoriser le féminisme mal sain etc…

      • Diof

        Quelle ignorance. Il faut vraiment augmenter le niveau d’éducation au Sénégal.

        • Diof

          Le monsieur Zéro devrait aller à l’école

    • Jam tan

      C’est la meilleure réalisation que Wade a concrétisé.

    • Jam tan

      C’est la vraie réalisation de Abdoulaye Wade.

  • Diop

    ELLES NE VEULENT PLUS ÊTRE SOUMISES MAIS INDÉPENDANTES.

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