Le député et président du parti Jël liñu moom/Les nationalistes, Papa Tahirou Sarr, s’inquiète de la présence massive d’étrangers utilisant frauduleusement les documents sénégalais. Dans un entretien accordé à L’Observateur, il dénonce des pratiques qui mettent en péril la souveraineté nationale et la réputation du pays à l’international.
« Je le dis depuis des années, et je le maintiens aujourd’hui avec encore plus de gravité. La fuite, la vente ou l’usurpation de données d’état civil sénégalais constitue un scandale d’État et une bombe à retardement dont les effets se feront sentir sur plusieurs générations », prévient-il.
Selon lui, des ressortissants de pays voisins obtiennent des cartes d’identité et des passeports sénégalais de manière frauduleuse et participent parfois aux scrutins électoraux, alors que leurs droits sont limités dans leur pays d’origine.
« Plus grave encore, des étrangers utilisent le passeport sénégalais en Europe, en Asie ou en Amérique pour commettre des délits ou des crimes parce que leurs propres nationalités sont déjà « grillées » dans ces zones », souligne Papa Tahirou Sarr, qui estime que ces pratiques exposent le Sénégal à de « considérables risques diplomatiques et réputationnels ».
Pour répondre à cette menace, le député propose la création d’une école nationale des officiers d’état civil, idéalement sous statut militaire, ainsi que la mise en place d’une brigade spécialisée contre l’usurpation d’identité et d’un fichier national distinct pour les étrangers résidant au Sénégal. Il appelle également à revoir en profondeur les conditions d’accès à la nationalité sénégalaise et à annuler tous les documents obtenus frauduleusement.
Critique vis-à-vis de la numérisation récente de l’état civil, Papa Tahirou Sarr insiste : « Numériser un système corrompu ou infiltré, ce n’est pas le moderniser, c’est en amplifier les dangers. La souveraineté numérique commence par la maîtrise de l’état civil. Sans cela, il n’y a ni État fort, ni démocratie crédible, ni sécurité nationale durable. »

Pourtant : Où quand comment …sont les b a ba du journalisme !
Aucune réponse à ces questions essentielles en lisant cet article.On ne sait rien pratiquement de ce qu’a voulu relater l’article…
Cette contribution concernait un autre article parlant d’un bébé abandonné on sait où
Et les Sénégalais qui ont des passeports français , italiens , Espagnols, belge ?
Tahirou sarr le monde est ainsi fait .
Moi ça fait plus de 20 ans je suis. A l’étranger j’ai vu des Sénégalais dans beaucoup de pays en situation illégal et qui font des choses pas cleans .
Chaque pays a une justice et il doit faire son travail pour les fautifs.
Et les sénégalais aussi utilisent les papiers d’autres pays pour se faire régulariser tu es con
J’ai aussi vu des Sénégalais a l’étranger avec des passeports maliens , sierra leonais, mauritaniens ETCC.
Un Etat peut délivrer des passeports à des non-nationaux. C’est le cas pour les réfugiés et les apatrides et les Etats qui ont signé la Convention de 1951 sur les réfugiés et/ou la Convention de 1954 sur les apatrides.
Beaucoup d’Africains fuient les guerres civiles africaines et deviennent ainsi des réfugiés dans d’autres pays.
Le passeport est techniquement défini par l’OACI (Organisation de l’Aviation Civile Internationale) et n’est pas en soi une propriété exclusivité de l’Etat du Sénégal.
Ensuite les Africains sont les bienvenus au Sénégal. L’Union des Africains ne peut se faire en excluant les Africains de leur propre continent. On est Africain avant d’être Sénégalais.
C’est ce qui le dernier refrain de l’hymne national du Sénégal depuis plus de 60 ans:
« Unissons la mer et les sources, unissons la steppe et la forêt !
Salut Afrique mère. »
Un titre de voyage de la Convention (ou TVC) devrait être disponible pour les réfugiés ou les apatrides lorsqu’ils résident légalement dans un pays qui a signé la Convention de 1951 sur les réfugiés et/ou la Convention de 1954 sur les apatrides.
Moi je trouve d’un côté monsieur SARR a parfaitement raison car ces temps-ci y’a beaucoup d’exagérations
Ce conard doit être arrêter
La plupart des fautes commises à l’étranger on dit que c’est les sénégalais mais la faute à qui c’est les sénégalais qui vendent les papiers sénégalais aux non sénégalais donc on y peut rien on doit criminaliser la vente de ces papiers très importants
un sénégalais de souche avec 3 passeports africains
S’ils n’ont pas pas la nationalité de ces pays c’est juste ce qu’on appelle usurpation d’identité. Lou léér nagne
Il ya AUSSI nos citoyens qui utilisent les passeports d’autres nations
Il faut une enquête de moralité et un casier judiciaire vierge pour travailler à la mairie. Beaucoup de trafics c’est avec la complicité des agents de la mairie. Où peut-on vérifier s’il y’a une usurpation de son identité pour quelqu’un qui est né à saint louis?
Beaucoup de délits commis à l’étranger sont attribués aux sénégalais.
Iow mom tu devrais être le ministre des affaires étrangères merci beaucoup un vrai patriote
Tahirou cesse de nous emmerder . Nous sommes des Africains ,
Et pourtant, même si on ne l’aime pas, il a raison sur toute la ligne. Ma question est, en tant que député, pourquoi il ne propose oas un projet de loi a l’ AN?