AIBD-Air Sénégal : l’heure de vérité…

AIBD-Air Sénégal : l’heure de vérité…

Depuis Air Afrique, plusieurs pays africains ont su bâtir des compagnies aériennes solides en tirant des leçons du passé, avec souvent l’appui d’experts sénégalais. Pourtant, le Sénégal, autrefois moteur d’Air Afrique, est resté le grand perdant. Alors que d’autres nations ont corrigé leurs erreurs économiques, nous continuons à accumuler des échecs dans le secteur de l’aviation civile. N’est-il pas temps d’engager une véritable révolution dans ce domaine stratégique ?

Récemment, un article publié dans un journal de la place, présenté comme une enquête à charge contre le nouveau directeur général d’Air Sénégal, illustre une pratique dépassée de déstabilisation médiatique. À la lecture, il était évident qu’il ne s’agissait ni d’une analyse rigoureuse ni d’une enquête d’investigation fondée, moins encore d’un initié, mais plutôt d’une tentative de discrédit. Ces manœuvres, parfois soutenues par des anonymes dont les intérêts sont menacés ou des groupes d’intérêt, doivent être dénoncées. Aux syndicats, il est temps de laisser les nouvelles autorités travailler. Abdoulaye Dièye, directeur de l’AIBD, a démontré un leadership exemplaire lors de la gestion des « couacs du Hadj ». De son côté, le directeur général d’Air Sénégal s’est distingué par ses compétences techniques, notamment dans la gestion des vols de Flynas.

Ces hommes doivent être accompagnés et soutenus dans leurs réformes. Les audits récents réalisés par l’Inspection Générale d’État (IGE), l’Inspection Générale des Finances (IGF) et d’autres instances internes ont révélé les nombreux dégâts économiques subis par le secteur aérien. Ce que le peuple attend désormais du Président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko, ce sont des sanctions fermes. Le Sénégal ne peut plus tolérer l’influence néfaste de certains lobbies enracinés dans le secteur depuis des décennies. Ces groupes ont contribué à détruire des vies et à freiner le développement de notre aviation civile. De l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) aux services d’assistance au sol, en passant par les procédures d’embarquement et la gestion des infrastructures, le laxisme et l’amateurisme doivent être éliminés pour de bon. Une fusion stratégique entre Air Sénégal et 2AS L’un des changements nécessaires est la fusion entre Air Sénégal et 2AS, la société d’assistance au sol.

Actuellement, la séparation de ces entités engendre des inefficacités et nuit à la compétitivité globale du secteur. Une gestion intégrée des vols et des services au sol permettrait de : • Optimiser les coûts en supprimant les doublons administratifs et logistiques. • Renforcer la performance opérationnelle grâce à une synergie entre les services. • Consolider la marque Air Sénégal, qui deviendrait un acteur unique, mieux armé pour concurrencer les grandes compagnies aériennes de la région. Cette fusion s’inscrit dans une vision stratégique, inspirée des modèles réussis à l’échelle internationale. Elle permettrait de garantir une conformité totale aux normes de l’OACI, tout en assurant une meilleure coordination des opérations. Fusion stratégique : AIBD et LAS, une union indispensable pour l’avenir L’une des réformes essentielles à mettre en œuvre pour redynamiser l’aviation civile sénégalaise est la fusion entre l’AIBD (Aéroport International Blaise Diagne) et LAS (La Société d’Assistance Aéroportuaire du Sénégal).

Actuellement, la division de ces entités engendre une fragmentation inefficace de la gestion des services aéroportuaires et une concurrence interne contre-productive. Cette fusion permettrait de : • Optimiser les ressources humaines et matérielles, en unifiant les services de gestion aéroportuaire et d’assistance au sol sous une même entité, ce qui éviterait les doublons et améliorerait l’efficience des opérations.

• Renforcer la compétitivité du Sénégal en tant que plateforme aérienne régionale. Une gestion centralisée de l’aéroport et des services au sol permettrait de mieux coordonner les actions, de réduire les coûts et de renforcer la qualité du service. • Garantir la conformité aux normes internationales : La fusion de l’AIBD et LAS permettrait de mieux répondre aux exigences des normes et règlements de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). L’OACI établit des Annexes qui régissent les standards mondiaux de l’aviation civile, incluant : • Annexe 14 : Normes de conception, entretien et gestion des aéroports.

• Annexe 9 : Facilitation, incluant les formalités douanières et l’immigration. • Annexe 17 : Sûreté de l’aviation, visant à protéger les aéroports et les aéronefs contre les actes de terrorisme et autres menaces. • Annexe 19 : Gestion de la sécurité aérienne, incluant la gestion des risques, les audits de sécurité et les programmes de prévention. Ces réglementations imposent des exigences strictes en matière de sécurité, de qualité des services et de gestion des infrastructures. En unifiant l’AIBD et LAS, le Sénégal serait mieux préparé à respecter ces normes, assurant ainsi une meilleure sécurité et un service plus fiable pour les passagers tout en augmentant sa compétitivité à l’échelle internationale. En unissant leurs forces, l’AIBD et LAS deviendraient une entité puissante de la gestion des infrastructures aéroportuaires, capable de rivaliser avec d’autres grands hubs aéroportuaires africains, tout en assurant une gestion plus fluide et une meilleure expérience pour les passagers. L’intégration de ces deux structures est non seulement une nécessité économique, mais aussi une réponse stratégique aux défis que le Sénégal doit relever pour renforcer son secteur aérien face à une concurrence de plus en plus féroce et aux exigences croissantes de l’OACI.

Dans un contexte de tensions géopolitiques accrues et de multiplication des cyberattaques internationales, la sûreté et la sécurité aéronautique doivent être placées au cœur des priorités. Les aéroports et les compagnies aériennes sénégalais doivent se préparer à faire face à des menaces complexes, qu’elles soient physiques ou numériques. Mesures proposées : 1. Renforcer les systèmes de cybersécurité • Déployer des technologies avancées pour protéger les systèmes de navigation aérienne, les données des passagers et les infrastructures critiques.

• Engager des experts spécialisés dans la gestion des cyberrisques, avec une formation régulière des équipes en interne. 2. Moderniser les protocoles de sûreté • Intégrer les meilleures pratiques internationales, notamment celles de l’OACI, pour garantir la sécurité des passagers et des infrastructures. • Collaborer avec les agences internationales de sécurité pour anticiper et prévenir les actes d’intervention illicites. 3. Collaborer avec l’aviation militaire

• Utiliser les aéronefs de l’armée pour renforcer les vols domestiques, particulièrement dans les zones stratégiques. • Intégrer l’expertise militaire dans les stratégies de sûreté aérienne, notamment pour lutter contre les menaces asymétriques. 4. Investir dans des formations spécialisées • Former les agents des douanes, de la gendarmerie et de la police sur les nouvelles formes de menaces. • Proposer des certifications en sûreté aéronautique adaptées aux réalités locales et régionales. 5. Mieux sécuriser les infrastructures • Installer des équipements de détection de pointe pour prévenir les actes de sabotage ou de terrorisme. • Renforcer les contrôles aux points sensibles, tels que les zones de fret et les pistes. – Imposer une politique de performance personnelle dans tous les services – Outiller la police, la gendarmerie et la douane sur la lutte contre la corruption – Par des stratégies fermes, redéfinir une politique morale qui restitue les victimes du système contre les plus vulnérables par des abus d’une oligarchie corrompue, ségrégationniste et sectaire. Les identifier et les mettre hors d’état de nuire pour l’instauration d’une justice sociale qui encourage tous ses employés qui vivent l’injustice en interne sans voix, ni porte parole.

– Mettre une peau neuve avec la promotion de la jeunesse compétente et méritante à l’avant dans toutes les entités. – Revoir les procédures de passations de marchés dans tous les services parapublics et publics du secteur et l’identité des bénéficiaires effectifs des entreprises sous-traitantes. – Exiger l’organisation d’une assemblée générale de la centrale syndicale de l’aéronautique, (Syndicat Unifié des Travailleurs du Transport Aérien du Sénégal) SUTTAS, qui est toujours dirigée par Alassane Ndoye depuis l’époque de Léopold Sédar Senghor jusqu’à aujourd’hui. Enfin, le Sénégal doit également reconnaître les contributions majeures des pionniers de l’aviation.

Des figures comme le Commandant Aliou Fall, feu Maïssa Samb, Amadou Balla Diagne, Mamadou Khaya ou encore la colonelle Mame Rokhaya Lo ont marqué l’histoire de ce secteur comme première femme pilote pour ne citer que ceux là. Leur travail mérite d’être valorisé pour inspirer la nouvelle génération. Une révolution nécessaire Monsieur le Président et Monsieur le Premier ministre, la révolution de l’aviation civile sénégalaise n’est pas un luxe, mais une nécessité. Le peuple et les acteurs attendent des actions concrètes et décisives pour un renouveau systémique.

Zaynab SANGARÈ Journaliste d’investigation Spécialisée en data journalisme

7 COMMENTAIRES
  • Zaynab SANGARÈ torchon

    Zaynab SANGARÈ, bayil doul ! On t’a payée combien pour pondre ce torchon ?

  • NDIAYE Abdoulaye

    Qd on voyage en avion ds ce pays , on dirait un parcours de combattant …. le mot hub aéroportuaire réside ds nos rêves oubien nos discours pour berner ceux qui n’ont jamais été à Ndiass

  • ChatGPT

    La majeure partie de l’article est une production d’IA générative, du type modèle de langage GPT. Juste retravaillé après pour inclure les éléments de contexte : noms de personnes physiques et morales sénégalaises notamment.

  • ALMAMY

    Cet article est rédigé sous la dictée d’un commanditaire caché dans l’ombre et ayant des intérêts sur l’une des structures qui sera créée à la suite du conseil interministériel. Madame la journaliste à la place de Meissa SAMB il fallait plutôt écrire feu MEISSA NDIAYE paix à son âme. Je vous rappelle que ce dernier, le poste le plus important qu’il a occupé au plan national fût celui de Chef service Exploitation navigation aérienne. Sa carrière s’est déroulée après en Afrique du Sud et au Kenya au niveau de l’IATA,après la restructuration du bureau de l’IATA,il a préféré revenir au siege de l’ASECNA à Dakar pour occuper le poste de Directeur de la Navigation aérienne.

  • PolCapt

    Votre article ou plutôt votre analyse donne l’impression de promouvoir certaines personnes.
    Y a certes des
    choses vraies dans votre analyse mais vous citez des personnes qui ne collent plus aux réalités actuelles du transport.
    Les avions militaires ne sont pas équipés pour du transport civil et ne sont pas autorisés à cette tâche.
    Air Sénégal a besoin de beaucoup plus de solutions que vous exposez

    • YES

      Air Sénégal est en faillite depuis des décennies.

      Si l’Etat du Sénégal était une entreprise, il serait en faillite.

      L’Etat du Sénégal n’existe que parce que le FMI, la Banque mondiale, l’Union européenne et les aides bilatérales existent.

      • Jenan

        L’Etat du Sénégal existe parce que le Sénégal est un pays ..

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