Affaire Ndiaga Diouf : Retour sur les faits, 12 ans après la mort du nervi

12 ans après la mort du nervi Ndiaga Diouf après avoir reçu une balle par-derrière qui a fini par pénétrer le cœur, L’ affaire Barthélémy Toye Diaz- Ndiaga Diouf va être appelée a la barre, ce vendredi 22 décembre à la Cour Suprême de Dakar, un retour sur les faits impose.

En effet, dans la matinée du 22 décembre 2011, la ville de Dakar était très tendue à cause des manifestations. L’ opposition et la société civile regroupées dans le Mouvement du 23 juin (M23), s’étaient liguées, pour faire face au régime de Wade. Sur ces entrefaites, la mairie de Barth Dias avait été attaquée par des nervis, armés jusqu’aux dents, et qui étaient à bord de cinq véhicules 4X4 L 200.

Ces nervis loin d’être des enfants de cœur seraient partis du siège du Pds, et avaient même visité les domiciles du Professeur Abdoulaye Bathily et de Moustapha Niasse. Ils avaient saccagé la mairie de Mermoz/Sacré- Cœur.

Pour défendre sa mairie et sa vie, Barth Dias, en compagnie de ses gardes du corps, avait organisé la résistance. Des coups de feu ont été tirés. C’est sur ces entrefaites, que le nervi Ndiaga Diouf a été atteint d’une balle. Il succombera, lors de son acheminement à l’hôpital de Fann. Et douz ans apres,

La décision de la Cour suprême pourrait impacter la carrière politique du maire de Dakar.

Si la haute juridiction rejette son pourvoi, rendant définitive le jugement de la Cour d’Appel, Barthélémy Dias pourrait perdre son mandat de député à l’Assemblée nationale. Ce qui pourrait avoir des conséquences d’ailleurs avoir des conséquences sur le parrainage des élus
pour le compte de Khalifa Sall, comme le rappelait Le Témoin dans son édition de jeudi.

Lors de sa derniere sortie, le maire de la ville de Dakar soutient que « Personne ne m’a amené à la Cour suprême. C’est moi-même qui me suis conduit à la Cour suprême parce que considérant être victime d’une injustice. Je suis citoyen sénégalais avant d’être responsable politique. J’ai été victime d’une agression. Le régime actuel a eu plus de 12 ans pour vider ce dossier. Mais comme par enchantement, à la veille de chaque élection, ce dossier est rallumé. Je rappelle que j’ai perdu devant la Cour d’appel, mais me demander de payer à la famille d’un nervi recruté pour 15 000 F Cfa un montant qui peut acheter un terrain, c’est insulter l’intelligence des Sénégalais. C’est-à-dire qu’on me demande d’indemniser la famille de ce nervi qui était venu me faire la peau ; je refuse et je continuerai à refuser jusqu’au bout. Et si je n’obtiens pas gain de cause à la Cour suprême, ils sont libres de faire ce qu’ils veulent. Jamais je ne signerai un chèque pour cette famille. Si cette famille n’a pas l’humilité de comprendre que cette situation est déplorable pour toutes les parties, je tiens à préciser que je ne suis pas là pour être le dindon de qui que ce soit »

Dans tous les cas, ce vendredi 22 décembre, Barthélémy Dias sera édifié sur son avenir politique immédiat. A préciser qu’il n’est nullement besoin que le maire de Dakar se présente à la Cour suprême ce vendredi. Il peut se faire représenter par son avocat, indique le journal.

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