La situation judiciaire de Badara Gadiaga se complique. Placé en garde à vue depuis mercredi à la Division spéciale de la cybersécurité (DSC) pour « discours contraire aux bonnes mœurs », le chroniqueur médiatique de 43 ans a été déféré ce vendredi devant le parquet.
Selon Libération, le procureur a décidé de durcir le ton en sollicitant l’ouverture d’une information judiciaire. Trois infractions sont visées : discours contraire aux bonnes mœurs, diffusion de fausses nouvelles, et offense à une personne exerçant tout ou partie des prérogatives du président de la République. Un mandat de dépôt a également été requis.
Le dossier a été confié au doyen des juges d’instruction, mais l’audition prévue ce vendredi a été reportée à lundi à la demande de ses avocats, notamment Mes Hadji Oumar Youm, Djiby Diallo, Malick Fall, Alioune Badara Fall, Abdou Alassane Diallo, Souleymane Soumaré et Papa Latyr Faye.
À l’origine de cette affaire, un extrait de l’émission Jaakaarlo Bi, diffusée sur la TFM, et largement relayé sur les réseaux sociaux le 6 juillet. Le contenu a immédiatement attiré l’attention du parquet, qui a saisi la DSC pour l’ouverture d’une enquête. Badara Gadiaga a été convoqué le 9 juillet et interrogé en présence de ses conseils.
Lors de son audition, il a reconnu que ses propos, tenus dans le cadre d’un débat sur la sortie polémique du Premier ministre Ousmane Sonko contre le corps judiciaire, étaient à l’origine de la procédure. Invité à expliquer certaines expressions en wolof – notamment yaaxxataan et xalé bu jigéen bu xélam wayagul – il a précisé que la première faisait référence à la « corruption de la jeunesse » et que la seconde désignait, selon lui, la protection légale des mineurs jusqu’à 21 ans.
S’agissant de ses propos sur le contexte américain, où il affirmait qu’un leader politique aurait été condamné pour avoir dormi dans la même chambre qu’une mineure, Gadiaga a indiqué qu’il répondait aux accusations du député Amadou Ba, et qu’il s’appuyait sur une décision de justice, tout en affirmant avoir fait preuve de retenue.
Il a toutefois refusé de répondre aux questions sur les entreprises dont il serait propriétaire ou copropriétaire, estimant que cette enquête avait pour but de « faire plaisir à un homme et faire taire une voix discordante ». Il a rappelé que la liberté d’expression est garantie par la Constitution.
Enfin, Libération révèle que les enquêteurs ont identifié des mouvements financiers jugés suspects. Entre le 4 mai et le 29 juin 2025, près de 9 millions FCFA auraient transité via le compte Orange Money de sa société GSIE, logée à la Banque Atlantique. Des réquisitions ont été adressées à plusieurs banques, à la Direction des Transports terrestres et à la Conservation foncière pour approfondir les investigations.
Il doit restituer l’argent de l’état qu’il a perçu pendant un bon bout de temps, avec son faux diplôme de BFEM.Ou sommes nous ?
LE discours de Sonko a été véridique mais à l’époque, cela a été perçu et traité comme une impertinence envers les autorités et les institutions. ON A INSTRUMENTALISE LES INSTITUTIONS POUR CHERCHER A LE BRISER. Je pense et c’est une attente forte du peuple vis à vis du JUBEUNTI, il faut que cesse à jamais l’instrumentalisation de nos institutions pour combattre des individus….LE débat politique est certes bas au sénégal mais au moins la diversité d’opinions est gagnée depuis les années 1974…et les sénégalais y tiennent. NE CONFONDONS PAS UN ETAT FORT ET UN ETAT AUTORITAIRE qui n’a jamais marché au monde dans la durée
Que justice fasse son travail
9 millions lolllll le salaire d’un mois des personnalités de l’état. la justice me fait rire
Vous faites amalgame entre liberté d’expression et liberté d’insulter. La liberté d’insulter n’existe nulle part dans la constitution. Vas consulter la constitution si vous êtes capable de la lire et de la comprendre.
Le simple fait qu’il puisse se taper un poil d’avocats est problématique et prouve qu’il y’a des lâches derrière ce salopard.
Cet imbécile était payé par de lâches opposants pour insulter Sonko.
Aidez moi à comprendre,so on poursuit gadiaga pour des propos malveillants à l’endroit d’une autorité,que viennent faire ses comptes bancaires dans cette affaire. C’est la question que je me pose.
Une gangrène se coupe à la racine si on souhaite la guérir et non aux feuilles.
Juste une correction exemplaire pour dissuader et faire réfléchir aux suivants copieurs.
Dame tu as parfaitement raison ce gars un voyou international falsifié Un diplôme d autri un crime grave ils doit être condamné à vie pour donner exemple aux autres
Vous êtes une justice corrompue, manipulée, et honteuse, procureur,juge tous des imbéciles
C’est une honte cette justice sénégalaise
Enfin stoppé car cette logorrhée verbale obscéne ne fait pas partie de notre culture sénegalaise même si force est de le reconnaître s’est dégradée profondément avec l’explosion des nouveaux médias. Ces dérapages toléré e font que renseigner sur l’éthique de ces nouveaux groupe de presse batit par des hommes d’affaires sans culture ni morale qui confonde désinformation et information à leurs risques et péril se sénegal saura se défendre de ses fossoyeurs de son identité
Adji n’est pas médecin pour prodiguer des soins
Foutaises, c’est un otage de plus pour Ousmane qui est le plus nul premier ministre que le Sénégal ait jamais eu
Juste bi doyena war
Dsl la justice se ridiculise comme il avait l’habitude de le dire vous n’avez rien trouvé et maintenant vous créez de nouvelles charges mais c’est peine perdue Badara est digne il n’est pas n’importe qui
Non je ne suis pas d’accord avec toi badara gadiaga il n’est pas digne quelqu’un es digne ne falsifié pas un diplôme pour ganger une salaire ça c’est un voleur badara gadiaga dit n’importe quoi TFM yousso Ndour bouba et d’autres aujourd’hui la même personne badara gadiaga il vient de défendre TFM une personne digne n’insulte pas tout ce qui défendre badara gadiaga n’a fekh nga ak kepou kouko maneu défendre n’a fekh nga
C’est bien pour lui.