A la Foire, des exposants utilisent des marchands ambulants pour accroître leurs ventes

A la 25-ème foire internationale de Dakar (FIDAK) qui a ouvert ses portes jeudi dernier, certains tenants de stands spécialisés dans la vente de produits alimentaires utilisent des marchands ambulants pour écouler leurs produits.

Ces marchands ambulants reconnaissables à leurs t-shirts à l’effigie de la marque qu’ils représentent et leurs paniers remplis de biscuits au chocolat ou en beurre. Ils
vont de pavillon en pavillon afin de vendre leur marchandise, constate l’agence de presse sénégalaise.

« C’est la deuxième fois que nous exposons, mais c’est la première fois que nous utilisons cette technique de vente« , confie l’Iranien Madjid, spécialisé dans la vente de produits alimentaires.

Cet expert qui représente la marque « Shirn Asal » estime que cette technique reste un bon moyen pour augmenter le chiffre d’affaires.

Trouvée assise sur le sol, jambes tendues, Oumy Sarr, l’une des vendeuses souligne qu’elle et ses collègues vendent « trois paniers par jour et chaque panier est rempli de produits d’une valeur de 6000 frs CFA ».

Essoufflée après avoir parcouru plusieurs stands des différents pavillons, elle explique s’adonner à cette activité à la foire parce que confrontée au chômage.

« Je suis monitrice dans une école et c’est un travail temporaire qui me rapporte 5000 frs CFA par jour« , ajoute t-elle tout en continuant à trier des paquets de biscuit pour son prochain tour de stand.

Un peu plus loin, la pâtisserie « Sant Yalla » utilise le même type de vente. Le gérant, Lamine Ndao, présent depuis longtemps à la FIDAK a expliqué que « chaque vendeur gagne 100 frs sur 500 frs CFA vendus« .

Il précise qu’un « vendeur remplit un panier 5 à 10 fois. Et bien plein, le panier peut rapporter 10000 frs CFA. Cette stratégie permet au vendeur de gagner 2000 frs CFA sur un panier écoulé« .

Contrairement à l’autre marque qui n’utilise que des filles pour vendre, la pâtisserie « Sant Yalla » emploie aussi bien des hommes que des femmes.

« Les garçons vendent mieux, car les filles se fatiguent vite« , lance M. Ndao qui dit respecter le genre dans cette pratique.

Un peu plus loin, une vendeuse ambulante, Mariama Dia, évoque son ancienneté dans ce milieu et affirme que les produits se vendent petit à petit.

Au contraire de son collègue répondant au nom de Badou Sow qui informe être en mesure de « vendre en 15.000 et 20.000 frs CFA par jour« .

Votre avis sera publié et visible par des milliers de lecteurs. Veuillez l’exprimer dans un langage respectueux.

Dans le même thême

Laisser un commentaire